TopoGuide - Tour du Queyras
Publication animée
TopoGuides
Tour du Queyras
RÉALISÉ AVEC LA PARTICIPATION DU COMITÉ FFRANDONNÉE DES HAUTES-ALPES ET DE SES BÉNÉVOLES
À la découverte du Queyras
De gauche à droite : Cabane pastorale de Malrif © PNRQ ; Mélèzes en automne © R.D./PNRQ ; Sculpture sur bois du Queyras © F.L./PNRQ ; Isabelle de France © L.B./PNRQ
La situation très originale du massif du Queyras dans l’arc alpin lui vaut une concen tration exceptionnelle de richesses naturelles et culturelles qui font sa notoriété gran dissante. La distribution des espèces endémiques animales et végétales rares, presti gieuses ou particulièrement significatives des milieux de montagne, révèle la diversité des affleurements géologiques et des influences climatiques renforcées par le relief. Le Queyras se définit en effet comme le bassin du Guil qui coule depuis le mont Viso jusqu’à sa confluence avec la Durance, ceinturé d’une chaîne de montagnes culminant à plus de 3 000 mètres d’altitude seulement interrompue par les gorges du Guil. C’est donc un massif relativement isolé. Disposant d’eau, de soleil en abondance, à l’abri de ses murailles naturelles, il a joué le rôle d’un pays refuge, y compris pour les peuple ments humains qui, depuis l’âge du bronze, y ont façonné des paysages séduisants. Queyras : un site unique Sizun L e territoire se dévoile brusquement tel un jardin secret inondé de soleil. Astragales du Caucase, absinthes de la Méditerranée, edelweiss, orchidées, saxifrage des Vaudois et ancolies des Alpes... bordent le sentier GR ® 58 et plusieurs centaines de kilomètres de sentiers balisés. Au printemps et en été, en automne comme en hiver, en venant dans le Parc naturel régional du Queyras, vous entrez dans un véritable conservatoire naturel de la faune et de la flore des Alpes méditerranéennes. Aigle royal, tétras lyre, faucon pèlerin, chamois, bouquetin, papillon Isabelle et salamandre de Lanza... peuplent les 650 km 2 du territoire.
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Mais le Queyras est aussi un territoire de vie intense. Depuis des siècles, les vallées sont habitées. L’architecture des villages, les sentiers, les paysages témoignent de cette époque où l’agriculture constituait la prin cipale activité dans les villages. La maîtrise par les habitants du développement touris tique a contribué, de façon importante, à pérenniser le pastoralisme, vocation millé naire et caractéristique de l’agriculture de montagne. Ainsi artisanat, tourisme, agri culture, pastoralisme sont aujourd’hui les piliers de l’économie locale.
Bouquetin © L.B./PNRQ
Des milieux naturels variés L e territoire, vaste zone de pleine nature, est avant tout marqué par son appar tenance au domaine biogéographique alpin. Il s’organise en trois grandes mosaïques de milieux significatifs répartis de manière équivalente autour du système torrentiel alpin du bassin du Guil :
• les milieux d’altitude : constitués de falaises, d’éboulis et d’affleurements de roches érodées à très faible recou vrement végétal, ils atteignent ou dépassent fréquemment 3 000 m d’alti tude. Les falaises ont été taillées par la glace et les eaux torrentielles. Les gorges du Guil et du Cristillan forment d’étroits corridors écologiques qui relient le milieu de haute montagne et celui presque méditerranéen de la val lée de la Durance. On y trouve de très nombreuses espèces d’intérêt patrimo
Mont Viso surplombant le pré de la Médille © A.G./PNRQ
nial, souvent protégées, comme des androsaces, des saxifrages, des primevères, des armoises identifiés sous le nom de génépi. Ces habitats abritent également une faune emblématique, mais gravement menacée, dont le lagopède alpin et le lièvre variable. • les milieux ouverts herbacés : il s’agit, en altitude, de pelouses boréo-alpines siliceuses ou encore de pelouses calcaires alpines et subalpines et, dans les fonds de vallée, de prai ries de fauche subalpines présentant des cortèges floristiques de caractère exceptionnel dans lesquels on trouve la fritillaire du Dauphiné, la primevère de Haller ou le pastel des Alpes, endémique du Queyras. La richesse de ces milieux ouverts est l’héritage d’une
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gestion pastorale raisonnée de plusieurs millénaires. • les milieux forestiers variés : la forêt de mélèzes et pins cembro est emblématique du haut Queyras. Elle atteint l’altitude record de 2 500 m. Elle abrite notamment le tétras lyre, communément appelé « petit coq de bruyère ». Le pin cem bro ou arolle est utilisé particulièrement pour l’ébénisterie locale. Le mélèze, quant à lui, est apprécié pour la construction. La forêt de pins crochets constitue la couverture forestière la plus élevée des versants ensoleillés. Très résistant, ce pin supporte d’être en partie ébranché par les avalanches et se développe sur des terrains instables comme
à
Astragale queue de renard © R.D./ PNRQ
les ravines de gypse. La chouette de Tengmalm y trouve des conditions écologiques très proches de la forêt boréale dont elle est issue. Le pin sylvestre se développe sur sol siliceux, on le rencontre surtout dans les gorges du Guil. Il contribue à fixer les sols instables. Il abrite peu d’espèces animales, mais certaines sont rares et menacées comme le papillon Isabelle. Enfin, marquant l’entrée de la vallée dans sa partie basse la plus chaude se redéploie progressivement une forêt steppique à genévrier thurifère, plus fréquente en Espagne et au Maroc.
Montbardon © L.B./PNRQ
Casse déserte © A.G./PNRQ
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Suggestions de randonnée Retrouvez ici des parcours « clé en main » de quelques jours adaptés à votre profil et à vos envies, conçus à partir des itinéraires décrits dans ce topo-guide. Les modalités d’accès aux points de départ et d’arrivée ainsi que les hébergements aux points d’étape sont détaillés dans le carnet pratique.
Vous pouvez également créer vos itinérances personnalisées avec l’ outil de préparation d’étapes proposé dans le carnet pratique.
Bric Froid
Punta Cornour
Grand Glaiza les Fonts de Cervières
Bléronnet
Cervières
Ayes
Montette
St-Martin de-Queyrières
Col des Thures
Grand Pic de Rochebrune
Bobbio Pellice
Lac du Grand Laus
Bric Bouchet
le Roux
Col de Péas
Col d’Urine
Abriès
J1
Rivière
ARGENTIÈRE LA-BESSÉE
Pellice
AIGUILLES
Brunissard
J1
Guil
Ristolas
J2
J4
Ciabot del Pra
Arvieux
Souliers
la Monta
Pic du Béal Traversier
Ville-Vieille
Bouchouse
l’Échalp
H A U T E S - A L P E S
Villargaudin
Château Queyras
Refuge Granero
Molines-en Queyras
Guil
Col de Furfande
Dent de Ratier
J3
hampcella
Lac Égorgéou
Monte Granero
Furfande
le Grand Queyras
Montbardon
J2
Refuge du Viso
J1
St-Véran
Refuge Agnel
J2
St-Crépin
Pô
Crête des Chambrettes
Aigue
Guil
Col de Valante
Pain de Sucre
Tête de Jacquette
-Dauphin
Chapelle de Clausis
Ceillac
GUILLESTRE
MONTE VISO
Granges del Rio
Cristillan
Tête des Toillies
Pic d’Escreins
St-Clément sur-Durance
Rif Bel
I T A L I E
Lac Ste-Anne
Chagne
Varaita di
Bric de Rubren
Refuge de Basse Rua
Pic de la Font Sancte
Chianale
Palps
Ubaye
Casteldel no
Pointe d’Escreins
Vars
Maljasset
Celle
Pic de Chabrière
Varaita di Bellino
Aiguille de Chambeyron
ALPES-DE HAUTE-PROVENCE
Crévoux
Sur les traces des colporteurs Arpentez les sentiers utilisés pendant plusieurs siècles pour le commerce transfrontalier, très actif entre la France et d’Italie.
p. 25 et 59-61
680 m 615 m
6,5 km 2 h 45
J1 la Monta > Ciabot del Pra
2 jours
1 276 m 1 348 m
J2 Ciabot del Pra > la Monta 17,2 km 7 h
p. 63
8 •
De hameaux d’habitation en hameaux d’alpage Découvrez au rythme de la marche les hameaux qui parsèment ces territoires que nos ancêtres ont construits pour entretenir les alpages et perpétuer le pastoralisme.
1 365 m 1 437 m 1 974 m 1 903 m
J1 Ceillac
> Villargaudin 16,6 km 5 h
p. 55-53
2 jours
p. 53-51- 57
J2 Villargaudin > Ceillac
18 km 7 h 30
À la découverte des richesses du Queyras Parcourez cet itinéraire et découvrez les richesses patrimoniales et paysagères de ce massif singulier.
1 750 m 1 290 m 897 m 1 670 m 1 100 m 840 m 1 530 m 1 480 m
J1 Souliers > Furfande 17,2 km 7 h 15
p. 45-51
J2 Furfande > Montbardon 17,8 km 5 h
p. 51-53
4 jours
J3 Montbardon > Molines
15,8 km 6 h 15
p. 107-109
J4 Molines > Souliers
20,7 km 7h 15
p. 97-99
Vallée de Ceillac © M.C.
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Mode d’emploi du topo-guide
Cartes et itinéraires Les fonds de cartes de ce topo-guide sont du Scan 25 ® (échelle 1 :25 000 - 1 cm pour 250 m). Retrouvez sur le site de l’IGN le détail des légendes et des symboles employés : www.ign.fr/reperes/ apprendre-lire-une-carte-en-cinq-etapes
N
0 1:25000 500 m
Hors GR
Feuilles 3537 ET - 3637 OT © IGN 2011, 2013
la trace GPX
4
Téléchargez
2024
©
3
Courbes de niveau Figurées en orange, ce sont des lignes qui joignent tous les points d’une même altitude. Plus les courbes sont serrées sur la carte, plus le terrain est pentu. À l’inverse, les courbes espacées indiquent une pente douce.
GR 5
Variante GR 58
974
GR 58
2
Itinéraire principal Autres itinéraires Itinéraires non décrits
GR 58
GR 5
1
Point-repère sur la carte en page de gauche avec descriptif en page de droite
GR 5
3
GR 58
GRP
Balisage et signalétique en chemin Les sentiers sont jalonnés de marques sur les arbres, les rochers, les murs, les poteaux.
Vous croiserez aussi ce logo le long de votre itinéraire :
GR ® PAYS
GR ®
PR
Type d’itinéraire
Bonne direction
Changement de direction
Mauvaise direction
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GR ® 58
Les bandeaux d’étapes placés aux points stratégiques (ressources, jonction, etc.) vous aident à construire votre itinérance. Étape de… à… Durée Balisage
Le sentier GR ® 58 Tour du Queyras
De Ceillac au col des Estronques
3 h 30
Méthode de calcul : • 300 m de dénivelée à l’heure en montée • 450 m de dénivelée à l’heure en descente • de 3,5 km/h à 4 km/h sur terrain plat
À Ceillac > 619C372840
> Ceillac : au confluent du Cristillan et du torrent du Mélezet, charmant village de montagne typique du Queyras très fréquenté l’été et agréable station de sports d’hiver.
> De Ceillac (1 639 m) au Villard, les GR ® 5 et 58 sont communs.
1 Quitter Ceillac par la route en longeant la rive droite du Cristillan. Peu après l’embranchement avec la petite route venant de l’Ochette, grimper par un sentier à gauche. Suivre alors le large chemin qui domine la gorge jusqu’à la chapelle Sainte-Barbe, puis le hameau du Villard.
> Séparation des GR ® 5 et 58. Départ de la variante du GR ® 58 (voir page 55).
Ressources sur le GR ® ou hors GR ®
2 Continuer tout droit par la route pastorale du haut, en négligeant un chemin qui descend. Traverser le ravin de Rasis [ > ouvrages du RTM : Restauration des Terrains de Montagne]. À la bifurcation, monter par un chemin à gauche, puis par le sentier de gauche, dépasser la chapelle Saint-Urs et parvenir à l’intersection du Touret (2 026 m). > Sentier Philippe Lamour, 1903-1992, ancien maire de Ceillac, premier président du Parc naturel régional du Queyras, un des fondateurs du CNSGR qui deviendra la Fédération française de la randonnée pédestre. Il est un des créateurs du GR ® 58. 3 Monter en face par une série de lacets, dans les prairies, puis au milieu des pins, mélèzes et dans les alpages abandonnés. Laisser les sentes partant à gauche et, après quelques grimpettes, déboucher au col des Estronques (2 651 m). > En montant à droite le long de l’arête, gagner le sommet de la Tête de Jacquette (2 757 m), 40 min A/R, cairns [ > panorama grandiose sur le Viso, le Queyras, la vallée de Saint-Véran, le massif de la Font-Sancte et l’est du massif des Écrins] .
Points d’intérêt
M Cabane
7 Restaurant 2 Café 8 Office de tourisme 4 Car 5 Train 0 Distributeur de billets
ou refuge non gardé
Col des Estronques, panorama vers le sud © Comité FFRandonnée 05
6 Gîte d’étape
ou refuge gardé
1 Hôtel 9 Chambre d’hôtes C Camping 3 Ravitaillement
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protéines, glucides et fructose, tels que barres de céréales, pâtes de fruits, fruits secs. • Plus votre sac sera léger, plus votre randonnée sera agréable. Les temps de marche Les temps de marche indiqués, dans le sens du descriptif de l’itinéraire, correspondent à la marche effective d’un randonneur moyen. Attention ! Les pauses et arrêts ne sont pas comptés.
Carnet pratique en fin de guide Pour préparer votre randonnée avant votre départ et faciliter la logistique pendant votre marche : 0 Conseils et recommandations 0 Transports 0 Profils de dénivelées 0 Outil de préparation d’étapes
Avant de partir Période conseillée Les itinéraires sont praticables en fonction de l’enneigement et des conditions climatiques hivernales. Un enneigement tardif peut gêner le randonneur durant le mois de juin voire plus tard sur certains tronçons ou pour le franchissement de quelques cols comme celui de Chamoussière (2 884 m, GR ® 58) ou des Houerts (2 871 m, GR ® de Pays Tour de la Font Sancte ), ou sur certaines crêtes. En début de saison, quelques passages à gué peuvent s’avérer délicats, surtout après une forte averse.
la météo, le poids du sac, etc. S’assurer
Haute vallée de la Blanche © A.L.B./Comité FFrandonnée 05
En empruntant les itinéraires décrits dans ce topo-guide, chaque personne est individuellement responsable des dommages dont elle pourrait être victime, mais aussi de ceux qu’elle pourrait causer à des tiers (dégradations, pollutions, feux de forêt…). La Fédération française de la randonnée pédestre et ses clubs affiliés proposent des titres d’adhésion (licence, RandoPass ou Pass Découverte) incluant une assurance
doit pas être sous-estimé. Les dénivellations cumulées peuvent être importantes (bien consulter les descriptifs) ; à plusieurs endroits, on peut passer à proximité de barres rocheuses ou suivre des sentiers escarpés sur des terrains non stabilisés et glissants surtout en période de dégel ou après une averse. Quelques tronçons sont fortement déconseillés par temps couvert. Les itinéraires traversent de nombreuses zones pastorales, tant en alpages que sous les mélezins : veuillez respecter les troupeaux, attention aux chiens de garde et veillez à bien
CARNET PRATIQUE
Ils ont été établis pour un marcheur peu chargé, sur une base de 300 m de montée et de 500 m de descente à l’heure, et plus ou moins allongés en fonction des éventuelles traversées ou de l’état du terrain. Chacun adaptera son rythme selon sa forme physique,
responsabilité civile et/ou individuelle accident selon les options choisies. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www. ffrandonnee.fr rubrique « adhérer ».
Pendant la randonnée
En revanche, le GR ® de Pays Tour de la Dent de Ratier et quelques portions du GR ® 58 sont normalement praticables dès début mai. Les jours sont longs et la floraison, surtout dans cette partie calcaire du Queyras, particulièrement abondante. Du 14 juillet à fin août, il faut absolument penser à réserver sa place dans les hébergements. Enfin, sur les étapes italiennes, le randonneur risque de rencontrer la fameuse « nebbia » (brouillard). Il faut partir tôt.
• Les itinéraires décrits dans ce topo-guide empruntent des parcours essentiellement si tués sur la voie publique, parfois des voies pri vées pour lesquelles le propriétaire a accordé une autorisation de passage pour la pratique
CARNET PRATIQUE
Signaler un incident sur le terrain Le dispositif Suricate permet de signaler sur le site Internet sentinelles.sportsdenature.fr les problèmes rencontrés en chemin, liés au balisage ou à la signalétique, à un conflit d’usage, à des questions de sécurité (ex. danger, incident) ou d’environnement (ex. pollution). Consulter les mises à jour Les itinéraires et hébergements peuvent avoir évolué après l’édition de ce topo-guide. Les mises à jour éventuelles sont consultables dans l’onglet « Informations complémentaires et mises à jour » de la page de présentation du topo-guide sur la boutique en ligne boutique.ffrandonnee.fr, ou peuvent être demandées au centre d’information de la Fédération (voir page 111). Participer à l’actualisation Les divergences entre le topo-guide et l’expérience sur le terrain (hébergement introuvable, tracé différent, temps de marche erroné) peuvent être signalées au centre d’information de la Fédération (voir page 111). refermer les clôtures après votre passage. La quasi-totalité de ce tour se déroule à l’intérieur du Parc naturel régional du Queyras : en respecter la réglementation. Bien s’équiper • Il est indispensable de prévoir : - des vêtements chauds et imperméables, - des chaussures de randonnée montantes à semelle crantée, - un bon sac à dos, - une lampe frontale, - des moyens d’orientation fiables (carte, boussole, altimètre, GPS éventuellement), - un moyen d’alerte (sifflet, téléphone GSM, radio, fusée rouge). • Selon l’époque et l’enneigement, la présence de névés résiduels dans certains couloirs pourra nécessiter un matériel complémentaire d’alpinisme pour les traverser en toute sécurité (corde, piolet, crampons, mousquetons). • En complément, pensez à emporter :
Préparation des étapes Ces tableaux sont une synthèse des informations des bandeaux d’étape au fil du descriptif. Ils présentent les étapes associées à des ressources et permettent de calculer facilement la longueur des étapes, par addition des distances ou durées de la première colonne. Pour les hors GR ® , ajouter la distance ou la durée indiquée entre parenthèses. Ex : de Ceillac au refuge Agnel : 6 h + 2 h + 3 h 30 = 11 h 30 protéger leurs troupeaux des prédations (chiens errants, loups) et ce, nuit et jour, parfois de manière autonome. Ils grandissent avec les troupeaux et leurs rapports aux autres animaux et à l’homme sont limités. Ils utilisent donc, avant tout, la dissuasion et peuvent réagir très vivement. Leur corpulence et leurs aboiements les rendent très impressionnants. Au départ des randonnées, des panneaux peuvent avoir été mis en place pour indiquer la conduite à tenir en cas de rencontre d’un troupeau protégé par des patous. Les points essentiels sont :
des activités de marche et de randonnée. Ne vous écartez pas des chemins balisés. • Plusieurs zones protégées par des réglementations spécifiques sont traversées par les itinéraires décrits. Dans tous ces espaces protégés, pensez à respecter les sentiers balisés, la flore et la faune sauvage afin qu’elles retrouvent un habitat de qualité : - Réserve naturelle nationale Ristolas Mont Viso : attention ! chiens interdits même tenus en laisse. - Arrêté préfectoral de Protection de Biotope du vallon de Bouchouse, - Réserve de chasse et de faune sauvage de Ségure, - Réserve biologique intégrale d’Assan. Vous trouverez sur chaque site la réglementation affichée.
L’automne est la période idéale pour sillonner le Queyras, souvent jusqu’à mi-novembre. Le soleil brille presque continuellement, la lumière et les mélèzes sont magnifiques, mais bien sûr, les journées sont plus courtes et surtout les soirées sont fraîches. Malheureusement, certains hébergements sont déjà fermés, il convient de se renseigner avant de partir. Enfin, n’oubliez pas que vous êtes en montagne et que le temps peut changer très vite. Météo France : 3250 ou météo centre de Briançon : 08 92 68 02 05. Difficultés
6 Gîte d’étape - contournez largement le troupeau, quand cela est possible, sinon attendez qu’il ait franchi complètement l’itinéraire sur lequel vous marchez ; - restez calme et passif, ne menacez pas le chien et ne lui jetez aucun objet ; ou refuge gardé
CARNET PRATIQUE
Étape sur le parcours du GR ® Étape hors GR ® Étape sur une variante
7 Restaurant 2 Café 8 Office de tourisme 4 Car 5 Train 0 Distributeur de billets
RESSOURCES - si un patou vient à vous, arrêtez-vous, ne cherchez pas à le caresser, parlez-lui tranquillement et évitez tout geste brusque ; - pour la sécurité de tous, ne randonnez pas dans les secteurs à risque avec votre chien ; - informez les enfants des conduites à tenir. Vous retrouverez tous ces conseils sur des brochures distribuées dans les offices du tourisme. La montagne est un espace à partager entre ses différents utilisateurs. En adoptant ces bons réflexes, vous respectez le travail des bergers. Aussi, si vous êtes importunés par ces chiens, signalez l’incident via la procédure Suric@te. Pages 6 1 9 17 • • • 17 • 21 • 1 Hôtel 9 Chambre d’hôtes C Camping 3 Ravitaillement
- un sac et un drap de couchage pour certains gîtes d’étape ou refuges qui ne fournissent pas le nécessaire ; - des accessoires indispensables : gourde, couteau, bâton(s), pharmacie, sur-sac, chapeau, lunettes de soleil et crème solaire, couverture de survie ; - Des aliments énergétiques riches en
Temps • Pensez à vous munir d’aliments énergé tiques tels que des barres de céréales, pâtes de fruits, fruits secs, chocolat. Pensez aussi à boire abondamment, mais attention à ne pas prendre n’importe quelle eau en milieu natu rel. Munissez-vous dans ce cas de pastilles purifiantes. • Les troupeaux d’ovins peuvent être gardés par des chiens de protection, de gros chiens blancs notamment. On les nomme généralement « patous ». Ce sont des chiens de travail, à disposition des bergers afin de CEILLAC 6h SAINT-VÉRAN 2h 3h30 REFUGE AGNEL GR ® 58
Transports Train - Renseignements SNCF, 36 35, www.oui. sncf La gare de Montdauphin-Guillestre-Queyras sur la ligne de Briançon est desservie par des trains en provenance de Marseille, Grenoble, Valence-Ville et Valence-TGV (train de nuit en provenance de Paris). Des correspondances
Bien que traversant de nombreux alpages, le caractère montagnard des itinéraires ne
LOCALITÉS
CARNET PRATIQUE
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C 3 7 2 8 4 5 0
Ce tableau récapitule les étapes et les ressources disponibles pour vous permettre de créer vos itinérances sur mesure.
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REFUGE DE LA BLANCHE (hors GR ® à 30 min)
Un numéro de téléphone unique vous permet d’avoir l’ensemble des horaires des lignes internes au département. Se renseigner également auprès de ZOU !, 0809 400 013, https://zou.maregionsud.fr. Voiture Rejoindre Guillestre par la N 94 depuis Gap ou Briançon, puis suivre la D 947 qui franchit les gorges du Guil pour entrer dans le Queyras. De Briançon, possibilité de passer par le col de l’Izoard pour gagner Arvieux (col
3h45 L’ÉCHALP (par GR ® de Pays à 5 min) 0h15
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LA MONTA
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23 • 25 •
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ABRIÈS-RISTOLAS (RISTOLAS) (par variante à 35 min)
0
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5h15 LE ROUX (par variante à 30 min)
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25 • •
1h15
sont possibles avec Oulx et les TGV Paris Milan. À Eygliers-Gare, on trouvera hôtels, restaurants, campings et commerces. D’autres hébergements et commerces sont accessibles dans les villages alentours et dans le bourg de Guillestre. Car
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ABRIÈS-RISTOLAS (ABRIÈS)
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7h30 AIGUILLES
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1h30 VILLE-VIEILLE (par GR ® de Pays à 45 min) 1h10 CHÂTEAU-QUEYRAS (hors GR ® à 1 h) 3h SOULIERS
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43 • • 43 • •
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2h20 LA CHALP (par GR ® 5 à 15 min) 0h10 BRUNISSARD 0h45 ARVIEUX (par variante à 20 min)
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• • • • •
fermé en hiver). Sur place Diverses dessertes locales sont assurées par les navettes des Escartons en saison estivale : navettes inter-villages (renseignements au 04 92 46 76 18).
45 •
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ZOU ! est la centrale de réservation des compagnies d’autocars des Hautes-Alpes.
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4h
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REFUGE DE FURFANDE
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3h45 BRAMOUSSE
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4h15 CEILLAC
51 • 57 •
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GR ® 58 Variante par le col des Thures
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0h30
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LE ROUX
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0 Choix des hébergements 0 Contacts et coordonnées 0 Index Textes de découverte au fil des pages Pour en savoir plus sur le territoire traversé pendant votre marche.
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GR ® 58 Variante par les Fonts de Cervières
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7h45 LES FONTS DE CERVIÈRES
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5h
SOULIERS
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ENVIRONNEMENT d es pRaiRies de fauche S ur ce tronçon, des zones de pâture et des prairies de fauche sont visibles. Témoignage d’un élevage encore dyna mique, ces dernières ont été façonnées au fil du temps dans un versant parfois pentu. Des générations d’agriculteurs ont composé ces paysages en aménageant des terrasses de culture à travers toute la montagne. Un large éventail de plantes et d’animaux caractérise ces milieux :
L’agriculture réfléchie de montagne n’est donc en rien réductrice de biodiversité ! La scarification de la terre au printemps, puis une première coupe en juillet, le regain de l’herbe qui permet aux trou peaux de se nourrir en automne, avant les premières chutes de neige, l’irriga tion des canaux et les soins attentifs des paysans participent à l’enrichissement du milieu. L’abeille joue aussi un rôle important, car elle assure la fécondation et le maintien floristique de la prairie. Les hommes dans le Queyras, qui ont fauché jusqu’à 2 000 mètres d’altitude, réservant les zones plus lointaines au pastoralisme, sont donc les véritables créateurs, associés à la nature, de la richesse biologique du territoire !
Le lac de Roue © C.G./PNRQ
avoine dorée, renouée bistorte, orchidées, marguerites, œillets, espaces peuplés de tariers des prés, d’alouette, de pie-grièche écorcheur, etc. La biodiversité est de ce fait remarquable et cependant très fragile. Elle dépend directement de l’action qu’a porté et que porte encore l’homme sur ces terres.
Salsifi © J.C./PNRQ
Lys martagon © A.G./PNRQ
ENVIRONNEMENT L e Lac de R oue A vant 1972, cette tourbière s’appe lait « le marais de la Motte trem blante ». Ce nom provient d’une légende locale. Cette légende raconte qu’il y a longtemps, un aigle gigantesque terrori sait les animaux de la montagne. Une fée venait souvent au lac en ce temps-là et les animaux lui demandèrent de faire quelque chose pour qu’ils puissent retrouver leur quiétude. Le grand aigle passa au-dessus du lac et la fée l’effleura de sa baguette
au xx e siècle comme la septième merveille du Dauphiné.
Sur tout le site, la végétation est remar quable. Trèfle d’eau ou encore benoîte des marais sont caractéristiques de ce lieu. On trouve également des libellules car tout est rassemblé pour faciliter leur développement : végétation riche et eau peu profonde. Le lac de Roue résulte de la fonte des glaciers. Ces derniers ont laissé des couches d’argiles, roche imperméable qui retient les eaux de pluie.
magique. Le monstre tomba alors dans l’eau et son corps commença à se décom poser. À la surface de l’eau, ce sont des fleurs blanches, les ménianthes trifoliées, qui symbolisent cette dépouille en juillet, car touchée de la baguette magique, elle ne pouvait être que sacrée. En fait, c’est une tourbière flottante qui était considérée
Diversité d’une prairie de fauche © J.C./PNRQ
Au bout du lac, de l’autre côté de la digue, il y avait un étang maintenant comblé, qui servait à récupérer les eaux des torrents, la nuit, pour que les habitants d’Arvieux arrosent leurs prairies de fauche le jour suivant.
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Hors GR
Feuilles 3537 ET - 3637 OT © IGN 2011, 2013
la trace GPX
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GR 5
Variante GR 58
GR 58
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GR 58
GR 5
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GRP
GR ® 58
Le sentier GR ® 58 Tour du Queyras
De Ceillac au col des Estronques
3 h 30
À Ceillac > 619C372840
> Ceillac : au confluent du Cristillan et du torrent du Mélezet, charmant village de montagne typique du Queyras très fréquenté l’été et agréable station de sports d’hiver.
> De Ceillac (1 639 m) au Villard, les GR ® 5 et 58 sont communs.
1 Quitter Ceillac par la route en longeant la rive droite du Cristillan. Peu après l’embranchement avec la petite route venant de l’Ochette, grimper par un sentier à gauche. Suivre alors le large chemin qui domine la gorge jusqu’à la chapelle Sainte-Barbe, puis le hameau du Villard.
> Séparation des GR ® 5 et 58. Départ de la variante du GR ® 58 (voir page 55).
2 Continuer tout droit par la route pastorale du haut, en négligeant un chemin qui descend. Traverser le ravin de Rasis [ > ouvrages du RTM : Restauration des Terrains de Montagne]. À la bifurcation, monter par un chemin à gauche, puis par le sentier de gauche, dépasser la chapelle Saint-Urs et parvenir à l’intersection du Touret (2 026 m). > Sentier Philippe Lamour, 1903-1992, ancien maire de Ceillac, premier président du Parc naturel régional du Queyras, un des fondateurs du CNSGR qui deviendra la Fédération française de la randonnée pédestre. Il est un des créateurs du GR ® 58. 3 Monter en face par une série de lacets, dans les prairies, puis au milieu des pins, mélèzes et dans les alpages abandonnés. Laisser les sentes partant à gauche et, après quelques grimpettes, déboucher au col des Estronques (2 651 m). > En montant à droite le long de l’arête, gagner le sommet de la Tête de Jacquette (2 757 m), 40 min A/R, cairns [ > panorama grandiose sur le Viso, le Queyras, la vallée de Saint-Véran, le massif de la Font-Sancte et l’est du massif des Écrins] .
Col des Estronques, panorama vers le sud © Comité FFRandonnée 05
• 13
GR 58
6
5
N
0 1:25000 500 m
GR 58
Feuilles 3537 ET - 3637 OT © IGN 2011, 2013
4
2024
©
Du col des Estronques à Saint-Véran
2 h 30
4 Du col des Estronques, descendre en face dans la rocaille, puis dans les pâturages [ > vue sur le hameau de Pierre Grosse] et parvenir dans une cuvette herbeuse. Traverser un mélezin [ > forêt de mélèzes], passer à proximité de cabanes et poursuivre dans une prairie en dominant le rif de Lamaron. Dévaler, rive gauche, une série de lacets dans les schistes ( > terrain très glissant si humide) . Franchir la passerelle sur le rif de Lamaron puis deux gués. Descendre sur la gauche et, en prenant à droite, rejoindre un bon chemin d’exploitation en lisière de forêt. Arriver au torrent de l’Aigue Blanche (1 849 m). 5 Franchir le pont du Moulin et grimper par un raidillon à droite pour atteindre le Raux, puis par un second pour déboucher sur la D 5 [ > grande croix portant les attributs de la passion] à l’entrée de Saint-Véran (2 020 m). Rejoindre le centre du village.
ENVIRONNEMENT L e respect de l ’ eau E n passant le col des Estronques, la vue sur Saint-V éran est frappante. En effet, la pierre des chalets du Cristillan fait place nette au bois dans les constructions. Ce qu’on remarque aussi dans cette nou velle vallée, ce sont les lignes, vestiges des anciens canaux d’irrigation, qui strient les prairies à l’horizontal, comme autour de Ceillac. Dans le Queyras, très peu sont encore en service, mais le canal Neuf ou le canal d’Arvieux sont des exemples de ceux qui sont toujours en activité. Les anciens étaient de remarquables ingé nieurs : réaliser un ouvrage ayant une pente de 1 à 2 cm par mètre sur des kilo mètres dans des terrains difficiles tenait lieu d’exploit. Ces canaux puisaient l’eau dans les torrents et l’acheminaient vers les parcelles cultivées. L’entretien et les réparations du canal, dans la vallée des Aigues, étaient réalisés par des « corvées » placées sous les ordres du « procureur », une sorte de contremaître. Chaque famille devait annuellement un certain nombre de journées selon le nombre et la surface des parcelles de prés en sa possession sous le canal. Le registre de ces biens s’appelait la « parcelle ». Un membre du village, désigné à tour de rôle et non rémunéré,
Canal du lac de Roue © D.B./PNRQ
distribuait l’eau d’arrosage du canal en fonction des lots à irriguer. Ces canaux, grâce à l’eau du printemps, ont fait vivre des centaines de familles en améliorant la quantité et la qualité des céréales et de l’herbe pour les bêtes. Aujourd’hui, c’est un patrimoine humain que de nombreux habitants souhaitent préserver.
• 15
GR ® 58
ENVIRONNEMENT D es prairies de fauche S ur ce tronçon, des zones de pâture et des prairies de fauche sont visibles. Témoignage d’un élevage encore dyna mique, ces dernières ont été façonnées au fil du temps dans un versant parfois pentu. Des générations d’agriculteurs ont composé ces paysages en aménageant des terrasses de culture à travers toute la montagne. Un large éventail de plantes et d’animaux caractérise ces milieux : avoine dorée, renouée bistorte, orchidées, marguerites, œillets, espaces peuplés de tariers des prés, d’alouette, de pie-g rièche écorcheur, etc. La biodiversité est de ce fait remarquable et cependant très fragile. Elle dépend directement de l’action qu’a porté et que porte encore l’homme sur ces terres.
L’agriculture réfléchie de montagne n’est donc en rien réductrice de biodiversité ! La scarification de la terre au printemps, puis une première coupe en juillet, le regain de l’herbe qui permet aux trou peaux de se nourrir en automne, avant les premières chutes de neige, l’irriga tion des canaux et les soins attentifs des paysans participent à l’enrichissement du milieu. L’abeille joue aussi un rôle important, car elle assure la fécondation et le maintien floristique de la prairie. Les hommes dans le Queyras, qui ont fauché jusqu’à 2 000 mètres d’altitude, réservant les zones plus lointaines au pastoralisme, sont donc les véritables créateurs, associés à la nature, de la richesse biologique du territoire !
Salsifi © J.C./PNRQ
Lys martagon © A.G./PNRQ
Diversité d’une prairie de fauche © J.C./PNRQ
Le lac de Roue © C.G./PNRQ
ENVIRONNEMENT L e lac de R oue A vant 1972, cette tourbière s’appe lait « le marais de la Motte trem blante ». Ce nom provient d’une légende locale. Cette légende raconte qu’il y a longtemps, un aigle gigantesque terrori sait les animaux de la montagne. Une fée venait souvent au lac en ce temps-là et les animaux lui demandèrent de faire quelque chose pour qu’ils puissent retrouver leur quiétude. Le grand aigle passa au-d essus du lac et la fée l’effleura de sa baguette magique. Le monstre tomba alors dans l’eau et son corps commença à se décom poser. À la surface de l’eau, ce sont des fleurs blanches, les ménianthes trifoliées, qui symbolisent cette dépouille en juillet, car touchée de la baguette magique, elle ne pouvait être que sacrée. En fait, c’est une tourbière flottante qui était considérée
au xx e siècle comme la septième merveille du Dauphiné. Sur tout le site, la végétation est remar quable. Trèfle d’eau ou encore benoîte des marais sont caractéristiques de ce lieu. On trouve également des libellules car tout est rassemblé pour faciliter leur développement : végétation riche et eau peu profonde. Le lac de Roue résulte de la fonte des glaciers. Ces derniers ont laissé des couches d’argiles, roche imperméable qui retient les eaux de pluie. Au bout du lac, de l’autre côté de la digue, il y avait un étang maintenant comblé, qui servait à récupérer les eaux des torrents, la nuit, pour que les habitants d’Arvieux arrosent leurs prairies de fauche le jour suivant.
• 65
Profils de dénivelées
: point repère en début de page 1
ALTITUDE
3000 m
4
10
8
12
2500 m
6
2000 m
1
14
1500 m
1000 m
CARNET PRATIQUE 500 m
GR ® 58
page 13
page 15
page 17
page 19
page 21
page 23
ALTITUDE
3000 m
21
17
2500 m
30
26
2000 m
14
20
24
1500 m
1000 m
500 m
GR ® 58 (suite)
page 25
page 27
page 33
page 41
page 43
page 45
ALTITUDE
3000 m
35
2500 m
30
33
2000 m
1
39
1500 m
1000 m
500 m
GR ® 58 (suite)
page 47
page 49
page 51
page 57
114 •
Préparation des étapes Ces tableaux sont une synthèse des informations des bandeaux d’étape au fil du descriptif. Ils présentent les étapes associées à des ressources et permettent de calculer facilement la longueur des étapes, par addition des distances ou durées de la première colonne. Pour les hors GR ® , ajouter la distance ou la durée indiquée entre parenthèses. Ex : de Ceillac au refuge Agnel : 6 h + 2 h + 3 h 30 = 11 h 30
7 Restaurant 2 Café 8 Office de tourisme 4 Car 5 Train 0 Distributeur de billets
6 Gîte d’étape
Étape sur le parcours du GR ® Étape hors GR ® Étape sur une variante
ou refuge gardé
1 Hôtel 9 Chambre d’hôtes C Camping 3 Ravitaillement
CARNET PRATIQUE
GR ® 58
RESSOURCES
6 1
C 3 7 2 8 4 5 0
9
LOCALITÉS
Pages
Temps
13•••••••••
• •
CEILLAC
6h 2h
17 • • •
• • • • •
SAINT-VÉRAN
17 • 21 • 23 • 25 •
•
•
REFUGE DE LA BLANCHE (hors GR ® à 30 min)
3h30 REFUGE AGNEL
• • • • • •
3h45 L’ÉCHALP (par GR ® de Pays à 5 min)
• •
0h15
•
LA MONTA
ABRIÈS-RISTOLAS (RISTOLAS) (par variante à 35 min)
0
25 • •
•
•
•
5h15 1h15
27 •
• •
•
LE ROUX (par variante à 30 min) ABRIÈS-RISTOLAS (ABRIÈS)
33•••••••••
•
7h30 AIGUILLES
43 • • 43 • •
• • • • • •
1h30 1h10
• • • • •
•
VILLE-VIEILLE (par GR ® de Pays à 45 min) CHÂTEAU-QUEYRAS (hors GR ® à 1 h)
45
• • •
•
3h
45 •
• • • • • •
SOULIERS
2h20 LA CHALP (par GR ® 5 à 15 min)
47 • • •
• •
0h10 0h45
47 •
•
BRUNISSARD
49
•
• • • • •
•
ARVIEUX (par variante à 20 min)
4h
51 • 57 •
• • • •
REFUGE DE FURFANDE
3h45 BRAMOUSSE
•
4h15
57•••••••••
•
CEILLAC
GR ® 58 Variante par le col des Thures
0h30
29 •
• •
•
LE ROUX
GR ® 58 Variante par les Fonts de Cervières
7h45 LES FONTS DE CERVIÈRES
37 • 39 •
• • • •
5h
SOULIERS
• 117
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