TopoGuide - Tour des Monts d'Aubrac

L e village d ’A ubrac photo L.V. /FFR ando 12

La densité de population est faible (4 habitants au km 2 ) et l’habitat, assez dispersé, est formé de vil lages ou de petits hameaux blottis en général dans une combe à l’abri du vent du nord. Des scientifiques étudiant le plateau ont travaillé sur

l’idée de « capitale » de l’Aubrac. Ils ont conclu que ce n’était ni Laguiole, en Aveyron, la plus importante des agglomérations locales, centre d’élevage connu aussi pour sa coutellerie et sa gastronomie, ni Saint-Urcize, charmant petit bourg du Cantal aux belles maisons groupées autour de son intéressante église romane dans une vallée basaltique, ni Nasbinals, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, dont la très belle église est un des emblèmes de l’Aubrac lozérien, mais que la véritable identité de l’Aubrac était ses immenses pâtures, délimitées par des murs en pierres sèches qui permettent aux vaches de pâturer librement au sein des parcelles ainsi délimitées. Celles-ci appartiennent à une race très ancienne adaptée au climat et à la terre. La faune et la flore sont d’une étonnante diversité et la vie explose au printemps après un hiver toujours long et rude. Cette richesse est due, entre autre, à l’abondance de l’eau : de multiples sources s’organisent en petits cours d’eau que l’on retrouve au fond de toutes les « boraldes » qui descendent vers les vallées du Lot ou de la Truyère ou qui rejoignent le Bès qui, ayant sa source sous le Signal de Mailhebiau, parcourt le plateau du sud au nord avant de se jeter dans la Truyère. De nombreuses zones humides abritent une flore variée et spécifique, et des tourbières rappellent l’époque très lointaine où le plateau était recouvert par une calotte glaciaire.

TOUR DES MONTS D’AUBRAC

T rèfle d ’ eau , espèce typique des tourbières / photo A.O.

L ac de S aint -A ndéol , bordé de grandes gentianes jaunes photo L.V ./FFR ando 12

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