TopoGuide - Tour du Mont-Blanc

ENVIRONNEMENT L es réserves naturelles du massif des A iguilles R ouges

D ans une zone fortement touristique, le massif des Aiguilles Rouges offre de grands secteurs de quiétude, devenus rares, pour de nombreuses espèces ani males et végétales. Mais tout cela ne s’est pas fait en un jour ! Au cours des années soixante, quelques scientifiques précurseurs installent un jar din botanique dans le massif des Aiguilles Rouges, au-dessus d’Argentière. Puis, en 1972, les communes de Chamonix et de

pède alpin muent au fil des saisons alors que la marmotte hiberne tout l’hiver. Elle est imitée par une faune plus dis crète, comme la grenouille rousse, le tri ton alpestre ou les larves d’insectes. Forêts d’épicéas ou de mélèzes, prairies d’altitude aux couleurs éclatantes, zones humides riches d’une flore surprenante, plantes adaptées aux éboulis : toutes les formes végétales, de l’étage montagnard à l’étage nival, sont au rendez-vous !

Vallorcine prolongent cette initiative en créant une réserve intercommu nale. C’est en 1974, par arrêté ministériel, que la réserve naturelle des Aiguilles Rouges est offi ciellement créée. Ce dispositif de protec tion se poursuit avec, en 1991, le classement de la réserve naturelle de Carlaveyron et, en 1992, celui de la réserve natu relle du vallon de Bérard. Dans ce massif des Aiguilles Rouges, la mon tagne impose rudement sa marque : pente, froid, vent, fort ensoleillement. Pour survivre et se déve lopper, la faune et la flore ont déployé des trésors d’adaptation. Chamois et bouquetins se déplacent de vires en rochers grâce à leurs pieds sûrs. Le lièvre variable et le lago

Réserve naturelle des Aiguilles Rouges © Y.L./FFRando74

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