TopoGuide - Tour du Mont-Blanc

Publication animée

TopoGuides

Tour du Mont-Blanc

RÉALISÉ AVEC LA PARTICIPATION DES COMITÉS FFRANDONNÉE HAUTE-SAVOIE ET SAVOIE ET LEURS BÉNÉVOLES, AINSI QUE L’ASSOCIATION VALRANDO (VALAIS – SUISSE) ET RÉGION DU VAL D’AOSTE (ITALIE)

EN COLLABORATION AVEC :

Marc, Georges et les autres... plus de 70 ans de TMB A vec la création du Club Alpin Français en 1874 et du Touring Club de France en 1890, le tourisme pédestre se développe en France.

Il faut attendre pourtant 1947 et la création du Comité national des Sentiers de Grande Randonnée, CNSGR, ancêtre de l’actuelle Fédération française de la randonnée pédestre (FFRandonnée), pour envisager de parcourir un itinéraire de plusieurs jours, sac au dos en itinérance et pour son plaisir : les GR ® sont nés. De 1950 à 1952, un projet ambitieux voit le jour : le Tour du Mont-Blanc. Après quelques reconnaissances, l’itinéraire principal, 150 km à travers les trois régions frontalières française, italienne et suisse, est jalonné par un groupe qu’anime Marc de Seyssel du CNSGR Savoie. Suivront, au cours d’un demi-siècle, des modifications pour rendre le cheminement plus agréable ou plus sûr, et l’adjonction de variantes. La fréquentation, en rapport avec la célébrité mondiale du massif, ne cessera d’augmenter pour se stabiliser dans les années 1995. Le premier topo-guide paraît en 1952 ; il aura une grande descendance, puisque l’édition actuelle est la vingt-troisième. À partir de 1974, à l’initiative du

Georges Hyvernat © H.H.

haut-savoyard Georges Hyvernat, alors vice-président du CNSGR, disparu en 2006, une collaboration transfrontalière avec la Vallée d’Aoste et le Valais se met en place. Aujourd’hui élargie à tous les acteurs locaux de la randonnée (communes, hébergeurs, accompagnateurs…), elle se poursuit dans le cadre de l’Espace Mont Blanc à travers un Plan Intégré Transfrontalier (PIT) subventionné par l’Union Européenne.

2 •

À la découverte du massif du Mont-Blanc

Si Michel-Gabriel Paccard et Jacques Balmat sont les pionniers de la conquête du Mont-Blanc, Horace Bénédict de Saussure fut à l’initiative de ce défi lancé à la plus haute cime des Alpes, et le premier à s’engager dans un tour du massif : début de ses nombreux périples en 1767. L’heure n’était pas encore à la randonnée ; les voyages étaient des aventures d’exploration scientifique ; les récits, des précis de géologie. Le savant genevois brûlait du désir de voir les montagnes de près et de comprendre la naissance de ce massif en forme d’amande, bien isolé de ses voisins proches (Aiguilles Rouges), entaillé par de profondes vallées et couvert par près de 159 km 2 de glaciers (chiffre de 2020) – la principale zone glaciaire des Alpes occidentales. On sait aujourd’hui comment cette masse cristalline de gneiss et de granit orangé s’est soulevée sous les

effets du rapprochement des plaques africaines et européennes, comment les célèbres aiguilles, pitons et piliers sont les fruits des fractures de son cœur granitique. Toutes les merveilles géologiques observées à « Chamouni » par de Saussure sont encore là. Seul le paysage glaciaire n’est plus le même. Changement climatique oblige…

Table d’orientation et panoramique, Tête Nord des Fours © N.V.

Photos en haut, de gauche à droite : Lac de Chésery © J.-L.D.-G./FFRando74 ; La raclette © F.P./V ; Chamonix l’hiver et Rhododendrons © Y.L./FFRando74

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Une histoire commune par-delà des sommets

B ien sûr, les alpins n’avaient pas attendu de Saussure et le xviii e siècle pour parcourir en tous sens ce massif aujourd’hui partagé entre France, Italie et Suisse. Les cols du Grand et du Petit-Saint Bernard, de Balme, la Seigne, La Forclaz, les Mon tets sont des lieux de passage anciens. Dès l’an Mil, la dynastie de Savoie étend d’ailleurs ici sa domination pour s’assurer le contrôle des cols principaux. Huit siècles d’une histoire commune unissent le Valais, le Val d’Aoste et la Savoie – autour des états féodaux

Colporteur © P.R.

des comtes de Savoie, de Genève et du Faucigny. Sans parler de la culture qui lie depuis toujours ces trois régions alpines. Même langue traditionnelle, le franco-provençal. Mêmes coutumes de la transhumance des troupeaux et des combats de vaches. Même économie pastorale de mise en valeur des alpages où sont fabriqués les fromages : Fon

tine en Italie, Bagnes en Suisse, Beaufort ou Reblochon en France. Les habitants de cette terre ne cesseront d’échanger, de colporter, de migrer pour une saison ou plus : Chamo niards dans les vignes du Valais, Vallorcins fruitiers dans les alpages du Val d’Aoste, peintres et sculpteurs valdôtains bâtisseurs d’églises baroques sur les trois versants du Mont-Blanc. Les frontières étatiques actuelles sont récentes. Ce n’est qu’en 1815 que le Valais fait son entrée dans la Confé dération helvétique, et en 1860 que la France annexe la Savoie, la séparant alors du Val d’Aoste selon la ligne de partage des eaux. À partir du début du xx e siècle, l’économie

traditionnelle est bouleversée par la révolution industrielle et la fin d’une agriculture vivrière. Vient alors le temps de l’hydroélectricité, des industries de fond de vallée, du thermalisme, des loisirs d’été et des sports d’hiver. Sans oublier la naissance de l’alpi nisme et des plus prestigieuses compagnies de guides de montagne, à Chamonix et à Courmayeur. De nos jours, le tourisme de randonnée apporte une nouvelle acti vité. Le Tour du Mont-Blanc (TMB) – 170 km, 8 à 10 jours de marche, 10000 m de dénivelée positive – est aujourd’hui l’un des iti néraires pédestres les plus fréquentés d’Europe avec près de 25000 randonneurs chaque saison. Fromages © Y.L./FFRando74

Val Ferret italien © Y.L./FFRando74

4 •

Suggestions de randonnée Retrouvez ici des parcours « clé en main » de quelques jours adaptés à votre profil et à vos envies, conçus à partir des itinéraires décrits dans ce topo-guide. Les modalités d’accès aux points de départ et d’arrivée ainsi que les hébergements aux points d’étape sont détaillés dans le carnet pratique.

Vous pouvez également créer vos itinérances personnalisées avec l’ outil de préparation d’étapes proposé dans le carnet pratique.

Salvan

MARTIGNY

Tour Sallière

Finhaut

Drance

Trient

SAMOËNS

S U I S S E

Col de la Forclaz

J2

Catogne

Trient

Giffre

Orsières

Vallorcine

Sixt-Fer à-Cheval

Génepi

Champex Lac

Lac

Buet

J1

Col de Balme

Montroc

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HAUTE-SAVOIE

V A L A I S

Aiguille du Belvédère

J3

Argentière

Aiguille d’Argentière F e r

Tête à l’Âne

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la Flégère

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Tête des Vares

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Bellachat

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J1

ST-GERVAIS LES-BAINS

CHAMONIX MONT-BLANC

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Arp-Nouva Désot

Grand col Ferret Col Ferret

Grandes Jorasses

les Houches

Col de la Voza Bon

Col du Grand St-Bernard

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Aiguille du Midi

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Nant

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MONT-BLANC

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Dômes de Miage

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les Contamines Montjoie

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COURMAYEUR

Monte Fallère

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Morgex

Monte Bério Blanc

Doire

Col de la Seigne

Arvier

I T A L I E

Baltée

la Thuile

Col de la Croix-du Bonhomme

VAL-D’AOSTE

les Chapieux

Monte Paramont

Lancebranlette

S A V O I E

6 •

Le balcon du val Ferret italien Ce sentier en balcon qui parcourt la presque totalité du val Ferret italien permet d’admirer la face italienne des Grandes Jorasses ainsi que de nombreux petits glaciers qui semblent à portée de main. 1 jour J1 Courmayeur > Arp-Nouva Désot (Arnuva) 17,3 km 6 h 15  1 127 m  558 m Entre végétal et minéral Boucle sur deux jours à la limite de la haute montagne, qui traverse les dernières forêts et les derniers pâturages. Au-dessus, c’est le minéral qui règne. p. 35-43

 793 m  289 m  762 m  1 261 m

Les Contamines

J1

> col de Voza 11,3 km 4 h 40

p. 17-15*

2 jours

Les Contamines

J2 col de Voza >

13,4 km 5 h 40

p. 81-85

* en sens inverse

Une fenêtre sur le Rhône suisse Un premier jour de randonnée permet de quitter les alpages et, à travers pierriers, rochers et blocs, de franchir la Fenêtre d’Arpette, véritable brèche dans la roche, pour rejoindre la vallée en longeant le glacier du Trient. Le deuxième jour offre de magnifiques points de vue sur la vallée du Rhône qui parcours tout le Valais suisse.

 1 145 m  1 102 m  700 m  748 m

col de La Forclaz

J1 Champex-Lac >

12,3 km 6 h 25

p. 93-95

2 jours

col de La Forclaz

J2

> Champex-Lac 13,5 km 4 h 20

p. 61-59*

* en sens inverse

Face au mont Blanc, de gare en gare Trois jours face au mont Blanc avec une deuxième journée en presque totalité à 2 000 m d’alti tude. Un sentier en balcon avec une vue imprenable sur tous les sommets du massif (Grandes Jorasses, Aiguille Verte, Aiguille d’Argentière, etc.) ainsi que ses grands glaciers côté français (glacier des Bossons, Mer de Glace, glacier d’Argentière, glacier du Tour, etc.).

 1 161 m  26 m  465 m  725 m  273 m  769 m

6,8 km 4 h

J1 Les Houches > Bellachat

p. 79*

3 jours

J2 Bellachat

> La Flégère

9,8 km 5 h

p. 75-71*

J3 La Flégère > gare de Montroc

7,5 km 3 h

p. 69, 103*

* en sens inverse

• 7

Mode d’emploi du topo-guide

Cartes et itinéraires Les fonds de cartes de ce topo-guide sont du Scan 25 ® (échelle 1 :25 000 - 1 cm pour 250 m) Retrouvez sur le site de l’IGN le détail des légendes et des symboles employés : www.ign.fr/ reperes/apprendre-lire-une-carte-en-cinq-etapes

> Le point de dép possible (et mêm d’affluence) de d Le sentie

N

la trace GPX

0 1:25000 500 m

Téléchargez

Feuille 3531 ET

De la gare des

© IGN 2017

2024

©

Aux Houches > > Le GR ® TMB et 1 De la gare SN la route qui mont départ du téléphé > Possibilité d’em qui mène au col 2 Poursuivre 50 > Séparation du Prendre à gauche Belleface. Poursu bâtiments, s’enga 3 600 m plus lo À la cote 1630 m bifurcation, contin > Col d’alpa > Départ de la va

GR 5 GRP

GR TMB

GR TMB GR 5 GRP

Courbes de niveau Figurées en orange, ce sont des lignes qui joignent tous les points d’une même altitude. Plus les courbes sont serrées sur la carte, plus le terrain est pentu. À l’inverse, les courbes espacées indiquent une pente douce.

GRP

974

Vue sur le flanc o depuis le col de V

Hors GR

GR TMB GR 5

GR TMB

(variante)

Itinéraire principal Autres itinéraires Itinéraires non décrits

GR TMB GR 5

Hors GR

Point-repère sur la carte en page de gauche avec descriptif en page de droite

3

GRP

GRP

Balisage et signalétique en chemin Les sentiers sont jalonnés de marques sur les arbres, les rochers, les murs, les poteaux.

Vous croiserez aussi ce logo le long de votre itinéraire :

En France (Haute-Savoie) :

GR ® PAYS

GR ®

PR

Type d’itinéraire

Bonne direction

Panneau de signalétique en Haute-Savoie © E.T.

Changement de direction

Logo transfrontalier :

Mauvaise direction

En Italie (vallée d’Aoste) :

En Suisse :

Pour plus d’informations sur les balisages en Italie et en Suisse : voir le carnet pratique (page 108).

8 •

GR ® TMB

Les bandeaux d’étapes placés aux points stratégiques (ressources, jonction, etc.) vous aident à construire votre itinérance. Étape de… à… Durée Balisage

Le sentier GR ® Tour du Mont-Blanc

N

0 1:25000 500 m

> Le point de départ choisi pour décrire le GR ® dans ce topo-guide se trouve aux Houches. Il est possible (et même recommandé pour une meilleure répartition de la fréquentation en période d’affluence) de démarrer son Tour à Courmayeur, à Bourg-Saint-Maurice ou à Martigny.

Feuille 3531 ET

De la gare des Houches au col de Voza

2 h 30

© IGN 2017

Méthode de calcul : • 300 m de dénivelée à l’heure en montée • 450 m de dénivelée à l’heure en descente • de 3,5 km/h à 4 km/h sur terrain plat

2024

©

Aux Houches > > Le GR ® TMB et le GR ® 5 sont communs jusqu’au refuge du Col de la Croix-du-Bonhomme. 1 De la gare SNCF (980 m), se diriger vers le pont routier du barrage EDF et franchir l’Arve. Suivre la route qui monte aux Houches. Traverser le village par la D 213 à droite et arriver à la gare de départ du téléphérique de Bellevue (993 m). > Possibilité d’emprunter le téléphérique et à la gare supérieure (1 801 m) d’utiliser le chemin qui mène au col de Voza en 25 min (voir tracé en tirets sur la carte et variante page 81). 2 Poursuivre 50 m jusqu’au carrefour des Trabets. > Séparation du GR ® de Pays Tour du Pays du Mont-Blanc . Prendre à gauche la direction du Bonnet. Par de nombreux lacets, monter jusqu’aux maisons de Belleface. Poursuivre la montée par une petite route jusqu’au hameau du Verney. Après les derniers bâtiments, s’engager sur une piste qui monte encore. 3 600 m plus loin, quitter la piste vers la gauche ; l’ascension se poursuit dans la forêt, parfois raide. À la cote 1 630 m, au départ d’une remontée mécanique, tourner à droite en lisière des arbres. À la bifurcation, continuer tout droit sur le sentier à niveau jusqu’au col de Voza (1 653 m). > Col d’alpage, s’étendant entre le Prarion et le plateau de Bellevue. > Départ de la variante par le col Tricot (voir page 81).

Points d’intérêt

Vue sur le flanc ouest du massif du Mont-Blanc depuis le col de Voza © B.L.

Hors GR

Ressources sur le GR ® ou hors GR ®

GR TMB

(variante)

7 Restaurant 2 Café 8 Office de tourisme 4 Car 5 Train 0 Distributeur de billets

6 Gîte d’étape

ou refuge gardé

GR TMB GR 5

1 Hôtel 9 Chambre d’hôtes C Camping 3 Ravitaillement

GR ® TMB • 11

Carnet pratique en fin de guide Pour préparer votre randonnée avant votre départ et faciliter la logistique pendant votre marche : 0 Conseils et recommandations 0 Transports 0 Profils de dénivelées 0 Outil de préparation d’étapes

S’assurer En empruntant les itinéraires décrits dans ce topo-guide, chaque personne est individuellement responsable des dommages dont elle pourrait être victime, mais aussi de ceux qu’elle pourrait causer à des tiers (dégradations, pollutions, feux de forêt…).

La Fédération française de la randonnée pédestre et ses clubs affiliés proposent des titres d’adhésion (licence, RandoPass ou Pass Découverte) incluant une assurance responsabilité civile et/ou individuelle accident selon les options choisies. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www. ffrandonnee.fr rubrique « adhérer ».

Avant de partir Point de départ Le point de départ choisi pour décrire le GR ® dans ce topo-guide se trouve aux Houches. Il est aussi possible (et même recommandé pour une meilleure répartition de la fréquentation en période d’affluence) de démarrer son Tour à Courmayeur, à Bourg-Saint-Maurice ou à Martigny. Période conseillée

© S.

CARNET PRATIQUE

Pendant la randonnée • Les itinéraires décrits dans ce topo-guide empruntent des parcours essentiellement situés sur la voie publique, parfois des voies privées pour lesquelles le propriétaire a accordé une autorisation de passage pour la pratique des activités de marche et de randonnée. Ne vous écartez pas des chemins balisés.

Bien s’équiper • Il est indispensable de prévoir :

- des vêtements chauds et imperméables, - des chaussures de randonnée montantes à semelle crantée, - un bon sac à dos, - une lampe frontale, - des moyens d’orientation fiables (carte, boussole, altimètre, GPS éventuellement), - un moyen d’alerte (sifflet, téléphone GSM, radio, fusée rouge). • Selon l’époque et l’enneigement, la présence de névés résiduels dans certains couloirs pourra nécessiter un matériel complémentaire d’alpinisme pour les traverser en toute sécurité

• Le Tour du Mont Blanc traverse des propriétés privées : pour la sécurité des animaux et par respect pour le propriétaire, refermez bien les clôtures et ne piétinez pas les prairies fleuries qui seront pâturées ou fauchées pour nourrir le bétail. • Ne laissez aucun déchet ; une peau de fruit pollue jusqu’à 2 ans, un mégot 5 ans. • N’arrachez pas de fleurs ni de bourgeons. Certaines espèces sont rares et souvent protégées.

• Pour effectuer le Tour du Mont-Blanc, randonnée de moyenne montagne, la période idéale s’étend de la fin juin (cols praticables, période d’intense floraison) au début septembre (journées encore longues).

• Pensez à boire abondamment, mais attention à ne pas prendre n’importe quelle eau en milieu naturel. Munissez-vous dans ce cas de pastilles purifiantes ou d’une gourde filtrante. • Les sentiers nécessitent un gros travail d’entretien ; ne prenez pas les raccourcis qui, en se creusant, canalisent les eaux de pluie et détériorent les chemins.

CARNET PRATIQUE

Profils de dénivelées

1500 m • Entre le 14 juillet et le 15 août, les hébergements risquent d’être saturés (pour partir, choisissez plutôt un jour de semaine). En deçà ou au-delà, ils risquent d’être fermés. • Il est donc absolument indispensable de se renseigner avant de partir (sur le site www. autourdumontblanc.com) et de réserver en consultant le site : montourdumontblanc.com Difficultés, météo 2500 m ALTITUDE 2000 m 3000 m 4

25 - des accessoires indispensables : gourde, couteau, bâton(s), pharmacie, sur-sac, chapeau, lunettes de soleil et crème solaire, couverture de survie ; (corde, piolet, crampons, mousquetons). • En complément, pensez à emporter : - un sac et un drap de couchage pour certains gîtes d’étape ou refuges qui ne fournissent pas le nécessaire ;

: point repère en début de page 1

Préparation des étapes Ce tableau est une synthèse des informations des bandeaux d’étape au fil du descriptif. Il présente les étapes associées à des ressources et permet de calculer facilement la longueur des étapes, par addition des distances ou durées de la première colonne. Pour les hors GR ® , ajouter la distance ou la durée indiquée entre parenthèses. Ex : de Saint-Gervais au refuge des Prés : 1 h 30 + 3 h 45 + 35 min = 5 h 50 • Limitez vos bruits afin de ne pas déranger les animaux sauvages et avoir plus de chances de les apercevoir.

32

34 SENTINELLE, NE PARTEZ PAS SANS... Suricate vous permet de signaler : une erreur de balisage, un besoin de sécurisation, un problème de pollution, un conflit avec un propriétaire ou d’autres usagers.

1

page 35 - Des aliments énergétiques riches en protéines, glucides et fructose, tels que barres de céréales, pâtes de fruits, fruits secs. • Plus votre sac sera léger, plus votre randonnée sera agréable. Monnaies Tour international, le Tour du Mont-Blanc vous amènera en Italie où la monnaie est l’Euro mais aussi en Suisse où la monnaie est le Franc suisse ; prévoyez en conséquence, même si beaucoup de commerçants suisses acceptent les Euros. page 37 page 39 page 41 page 43 11 13 18

30

ALTITUDE • En montagne, les conditions météorolo giques changent très vite : il est indispensable de consulter régulièrement les prévisions météorologiques, sites et répondeurs spécia lisés, affichage dans les refuges et les offices de tourisme. 2500 m 3000 m 1000 m • Le Tour du Mont-Blanc est une randonnée longue ; les étapes comportent des dénivelées importantes. Ne doivent s’y engager que des randonneurs entraînés et en bonne forme physique. L’idéal serait de prévoir au moins une ou deux journées de récupération au cours du Tour. 500 m page 31

29

CARNET PRATIQUE

GR TMB

Étape sur le parcours du GR ® Étape hors GR ® Étape sur une variante

6 Gîte d’étape

ou refuge gardé

7 Restaurant 2 Café 8 Office de tourisme 4 Car 5 Train 0 Distributeur de billets

1 Hôtel 9 Chambre d’hôtes C Camping 3 Ravitaillement

page 45

page 47

page 49

GR ® Tour du Mont-Blanc

34

CARNET PRATIQUE

RESSOURCES

52

2000 m

37

ÉTAPES

106 •

43

Temps

45

619C37284 50

LES HOUCHES COL DE VOZA

Ce tableau récapitule les étapes et les ressources disponibles pour vous permettre de créer vos itinérances sur mesure.

50

1500 m

2h30

Pages

11••••••••

0

13 • HÔTEL DU PRARION (hors GR ® + 40 min) 13 • •

1000 m

57

0h15 REFUGE DU FIOUX

GR TMB (suite)

• •

0h30

61

500 m

BIONNASSAY

59

13 • 13 •

0h45

SAINT-GERVAIS (hors GR ® + 1 h 30) TRESSE

0h50

page 53

13 • •

1h00 LES CONTAMINES-MONTJOIE LA VY (hors GR ® + 5 min) LE PONTET (hors GR ® + 5 min) 0h15 NOTRE-DAME-DE-LA-GORGE 0h45 0

page 55

• • • • • • • •

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15

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• 107

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ALTITUDE

17 • •

page 69

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17 • 17 •

page 75

3000 m

0h45

CHALET-REFUGE DE NANT-BORRANT

17

0h10

2500 m

21 • REFUGE DES PRÉS (hors GR ® + 35 min) 21 •

1h05 LA BALME

2000 m

67

• •

REFUGE DU COL DE LA CROIX-DU- BONHOMME

74

2h55

21 • 23 •

61

1500 m

2h15 LES CHAPIEUX 1h45 LES MOTTETS

• •

88

84

82

70

1000 m

79

25 • • •

2h40

27 • 29 • REFUGE ELISABETTA (hors GR ® + 10 min) CABANE DU COMBAL (hors GR ® + 10 min) 29 • COL CHÉCROUIT

GR TMB (suite)

0h35

500 m

2h40

• •

1

0

LA FODZE (hors GR ® + 40 min)

35 • 35 •

0h10 PRA NEYRON

• •

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page 81

• • •

1h10

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DOLONNE

112 •

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35 •

0h15 COURMAYEUR 2h15 REFUGE BERTONE

0 Choix des hébergements 0 Contacts et coordonnées 0 Index Textes de découverte au fil des pages Pour en savoir plus sur le territoire traversé pendant votre marche.

page 89

page 91

35

page 95

© Fédération Française de la Randonnée Pédestre - Reproduction interdite

page 99

35

2h05

• • • • • • • •

LAVACHEY (hors GR ® + 45 min)

39 •

43

• •

• 113

ENVIRONNEMENT L a réserve natureLLe des C ontamines -m ontjoie : La pLus haute de F ranCe !

D e 1 100 mètres d’altitude, aux Contamines, à l’Aiguille nord de Tré la-Tête, à 3 892 mètres, la réserve naturelle, créée en 1979, présente tous les étages de la nature montagnarde. Elle monte d’abord à l’assaut des forêts, prairies d’altitude et tourbières, puis grimpe encore dans les zones d’éboulis et les glaciers. Cet étage ment spectaculaire en fait la réserve natu relle la plus haute de France ! Ce territoire de haute montagne présente une grande variété de roches : granite, gneiss, schiste, calcaire. L’eau omnipré sente revêt toutes ses parures. Les glaciers occupent 20 % du territoire de la réserve. Celui de Tré-la-Tête, avec ses 10 km 2 , immobilise des quantités considérables d’eau ! Depuis les Dômes de Miage, et l’Aiguille de Tré-la-Tête, il s’étend sur 7 km de long, jusqu’à 2 050 mètres d’alti

N otre-Dame-de-la-Gorge est un magnifique exemple de cette architecture baroque qui, du milieu du xvii e siècle jusqu’à la fin du xviii e siècle, marquera de son empreinte la Tarentaise, le Faucigny, la Maurienne et le Beaufortain. PATRIMOINE n otre -d ame - de - La -G orGe , vitrine de L ’ art baroque

tude, où son front s’encaisse alors dans une gorge profonde. Au gré du relief, sources, névés, torrents de fonte, cas cades, lacs et tourbières se développent tour à tour. Les zones humides abritent une vie insoupçonnée et fragile.

La partie basse accueille la faune habi tuelle de la forêt (cerf, chevreuil…). Une vie plus discrète est également au rendez vous avec des espèces nocturnes comme la chouette chevêchette ou la chouette de Tengmalm. Au total, 87 espèces d’oiseaux apprécient la tranquillité de la réserve naturelle. Au gré de l’altitude et des différences de milieux, se découvre la faune typique des Alpes : marmotte, bouquetin, aigle royal…

Au xvi e siècle, l’Église catho lique se heurte de plein fouet à la Réforme protestante. Réunis à Trente lors d’un concile resté célèbre, les évêques jettent les bases d’une église de la recon quête, une église militante réaf firmant entre autres l’importance des sacrements. Mais comment

Quant aux espèces végétales, on en dénombre plus de 660, dont 56 se trouvent uniquement dans les Alpes !

La Giettaz, dans la réserve naturelle des Contamines-Montjoie © G.V.

faire passer ce message auprès de populations la plupart analpha bètes dont les pratiques religieuses se situent souvent aux frontières de la superstition ?

Hasard de l’histoire, il va se pro duire une rencontre peu ordi naire entre un courant spirituel et un mouvement artistique né à Rome qui s’épanouit alors dans les grandes métropoles du nord de la péninsule : l’art baroque. Mouvement, lumière, couleur, trompe-l’œil, toutes les formes de cet art urbain seront véhiculées et adaptées au goût des montagnards par les artistes de la Valsesia (duché de Milan), bâtisseurs de la plupart des édifices savoyards des xvii e et xviii e siècles. De la chapelle du Tour jusqu’aux Contamines en passant par l’église des Houches, l’art baroque jalonnera une bonne part du Tour du Mont-Blanc, tandis que les églises de Trient, de Courmayeur ou la chapelle de Notre Dame-de-la-Guérison exprimeront sous une autre forme la foi des habitants de ces vallées.

Notre-Dame-de-la-Gorge © A.R./FFRando74

* Notre-Dame-de-la-Gorge se situe au terme du « Sentier du Baroque », un iti néraire de 20 km au départ de Combloux permettant grâce à un sentier en balcon de découvrir le Baroque du val Montjoie tout en traversant une série de hameaux ayant su garder une bonne part de leur authenticité.

18 •

Renseignements dans les offices de tou risme de Combloux, Saint-Gervais et Les Contamines-Montjoie.

• 19

• 9

0

500 m

©

1:25000

N

Feuille 3531 ET © IGN 2017

2024

Hors

GR

GRP

GR TMB (variante)

GR TMB GR 5

5

GRP

Hors GR vers St-Gervais

6

GRP

Hors GR

8

Hors

7

GR

GR TMB GR 5 GRP

GRP

GRP

GR TMB

GR 5

9

10

GR TMB

(variante)

11

Du col de Voza au Fioux

15 min

Au col de Voza > (tramway du Mont-Blanc) Par le GR ® de Pays > pour le sommet du Prarion 30 min

Un peu avant le col, monter pour rejoindre la crête du Prarion, près de la table d’orientation. Gravir le sentier de crête plein nord pour gagner le sommet du Prarion (1 969 m) (voir tracé en tirets sur la carte en page 10). > Table d’orientation, belvedère avec vue circulaire sur le massif du Mont-Blanc, la chaîne des Fiz, la vallée de l’Arve, la chaîne des Aravis, le val Montjoie dominé par le mont Joly. 4 Du col, descendre sur le versant sud par un beau et large chemin jusqu’au refuge du Fioux (1 500 m).

Du Fioux à Bionnassay

30 min

Au Fioux > 5 Continuer la descente. Laisser Le Crozat à gauche et prendre la route qui mène à Bionnassay (1 320 m). > Jonction avec le GR ® de Pays Tour du Pays du Mont-Blanc .

De Bionnassay au Champel

45 min

À Bionnassay > > Hameau montagnard typique habité autrefois par 90 familles éparpillées dans le vallon. Dès 1784, point de départ des premières expéditions pour la conquête du mont Blanc. 6 Poursuivre par le chemin qui passe à l’ancienne chapelle, serpente dans le bois, descend, traverse le torrent de Bionnassay puis remonte sur l’autre versant. > Arrivée à gauche du hors GR ® venant de la variante par le col de Tricot (voir page 81). 7 Emprunter le large chemin à droite. Il conduit au hameau du Champel (1 201 m). > Séparation du GR ® de Pays Tour du Pays du Mont-Blanc . Hors GR ® > pour Bionnay 30 min I puis > pour Saint-Gervais 1 h I Descendre par la petite route à Bionnay (952 m), puis longer la D 902 pour gagner Saint Gervais-les-Bains (810 m) [ > station thermale et touristique]. 8 Peu après la chapelle, à proximité d’une ancienne fontaine, tourner franchement à gauche pour descendre par la route. Dans le virage à droite, prendre, tout droit, l’ancien chemin empierré qui mène au hameau de La Villette. Se diriger à gauche. À la bifurcation, emprunter à gauche la petite route et dépasser Le Quart. 9 Au carrefour, monter à gauche par le chemin de l’ancienne école de La Gruvaz, traverser le hameau et atteindre le torrent de Miage. Franchir la passerelle. 10 Quitter le large chemin et prendre à droite le petit sentier qui, en sous-bois, longe la rive gauche du torrent et atteint Tresse-d’En-Haut. Par la route, descendre dans le hameau de Tresse (1 020 m). Du Champel à Tresse 50 min

GR ® TMB • 13

GASTRONOMIE L’ art culinaire de la V allée d ’A oste , reflet de la vie simple et rustique de ses habitants

I ci, depuis toujours, on a tiré du terroir la plupart des pro duits nécessaires à la subsistance. Le montagnard a su aménager avec ingéniosité le territoire, pas toujours facile à cultiver : sur les terroirs pauvres, il culti vait la pomme de terre, sur les coteaux ensoleillés, le froment et le seigle ; avec les châtaignes, il produisait la farine. Les prairies alpines ont permis l’élevage et le développement de la production laitière et de la charcuterie.

Ces produits du terroir sont aujourd’hui valorisés et propo sés sur les tables de la Vallée. On peut partager la fondue, à base de Fontina, déguster le déli cat jambon de Bosses, produit depuis des siècles dans la vallée du Grand Saint-Bernard et aro matisé avec les herbes des mon tagnes, goûter le lard d’Arnad accompagné de châtaignes, ou encore la polenta avec la carbonata. Sans oublier les produits de la vigne avec une variété de vins A.O.C. comme

Coupe de l’amitié © Y.L./FFRando74

le muscat de Chambave, le blanc de Morgex, produit dans des vignobles au pied du mont Blanc. Et comment ne pas terminer un repas avec les liqueurs typiques,

la grappa, ou les liqueurs à base de plantes aroma tiques, comme le génépi. Ou encore mieux, avec une Grolla, symbole de la val lée d’Aoste : c’est l’amitié qui fait partager un café parfumé de liqueur dans la coupe où l’on boit tous à tour de rôle.

Fontina © L.C.

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Champex-Lac © B.S.

PATRIMOINE C hampex -L ac ou … « le P etit C anada »

C ette station pittoresque est lovée autour d’un magnifique lac alpin. Étape majeure du Tour du Mont-Blanc, Champex-Lac cultive une longue tra dition touristique débutée à l’aube du vingtième siècle, devenant bientôt une des plus belles stations du Valais. L’hébergement proposé va du relais de campagne à l’hôtel de luxe, en passant par le dortoir alpin et le camping. Cette variété se retrouve dans la restauration permettant un grand choix de cuisines et de saveurs.

Côté nature, le val d’Arpette est une zone protégée immanquable et surtout un décor de carte postale. Champex-Lac est aussi un point de départ pour des courses de moyenne et haute montagne, ou pour rejoindre les cabanes d’Orny ou Trient. Facilitée par le télésiège de la Breya, la balade peut se décliner en sportive ou familiale. À voir : les gorges du Durnand, spectacle magnifique rafraîchissant et impression nant d’eau rugissante dans les canyons. À faire : balade sur le lac, en barque ou pédalo, promenade et jeux sur les berges, sentiers didactiques, piscine, tennis, VTT… pour les montagnards, escalade ou courses alpines. Côté culture, le Jardin alpin accueille chaque année une exposition, faisant se marier sculptures et nature pour le ravissement de tous. Le fort d’artillerie, monument de la stratégie de défense militaire, a été transformé en musée. Entièrement souterrain, il dévoile des postes de défenses, une infirmerie, des lieux de repos, une cuisine, et d’autres surprises…

Champex-Lac et massif des Combins © PSB/V

56 •

VIE CONTEMPORAINE L e V alais , un petit dernier au grand cœur …

L e Canton du Valais occupe une posi tion stratégique au cœur des Alpes comme zone de passage clé. En plus des cols histo riques de La Forclaz, du Grand-Saint-Bernard et du Simplon, les liai sons internationales ont été facilitées par l’ouverture de tun nels, ferroviaire au Simplon et routier au Grand-St-Bernard. Le Rhône, qui a façonné cette grande vallée « Valais », y trouve sa source, créant ainsi avec la Méditerranée un lien qui s’illustre dans le cli mat, chaud et sec en été, propice localement à la présence de la cigale et du genêt. Du lac Léman au mont Rose, le visiteur découvre une grande diversité d’images : aux cultures fruitières et maraî

Martigny et la vallée du Rhône © D.M./V

langage qui était commun à ces régions, le patois, d’origine franco-provençale alpine. Grand par la taille à l’échelle de la Suisse, le Valais couvre une surface de 5 224 km 2 , et héberge une population de quelque 285 000 âmes. À côté de diverses industries actives dans la chimie, l’alumi nium et la production d’énergie hydroé lectrique, l’économie valaisanne est prin cipalement orientée vers le tourisme. Les Alpes ne seront jamais barrières pour le Valaisan : il a le cœur sur la main et son sens de l’accueil ne décevra jamais le visiteur.

chères de la plaine succèdent la vigne et l’arboriculture des coteaux ; dans les val lées latérales, le paysage est dominé par les forêts de résineux, les clairières des mayens et, au-dessus, les vastes pelouses des alpages. Les Alpes valaisannes hébergent également de nombreux gla ciers, dont le plus grand d’Europe, celui d’Aletsch. Parmi les derniers cantons à rejoindre la Confédération Suisse en 1815, le Valais, avec les vallées d’Aoste et de Chamonix, appartenait en partie à la Maison de Savoie ; les anciens pratiquent encore un

• 57

ENVIRONNEMENT À proximité du TMB, de nombreuses réserves naturelles

L e thème de « l’Alpe sans frontière », titre d’une série documentaire audio visuelle, évoquait les relations trans frontalières ancestrales entre bergers, éleveurs, chasseurs, guides ou contreban diers des trois versants du Mont-Blanc. Les cols alpins étaient déjà les lieux de rencontre privilégiés des peuples autoch tones des hautes vallées alpestres avant la conquête romaine : Ceutrons de la Vallée de Chamonix, du val Montjoie et de la Tarentaise, Salasses de la vallée d’Aoste et Véragres du secteur de Martigny en Valais entretenaient, au gré du temps, des relations conflictuelles ou pacifiques sur ces passages de la Seigne, de Ferret, de Balme ou du Bonhomme. Les récits légendaires, comme ceux des messes lointaines où se rendaient des paroissiens sans église en traversant les nelle richesse floristique, faunistique ainsi que des paysages uniques, les neuf réserves naturelles de Haute-Savoie sont gérées par une structure asso ciative à vocation technique : Asters. Conservatoire départemental d’espaces naturels, Asters assure diverses missions : réalisation d’inventaires et d’expertises, élaboration de programmes de gestion des réserves naturelles et des milieux naturels, appui et conseils techniques aux collectivités et aux socioprofession nels, accueil et sensibilisation du public, coordination du programme européen « Life Nature gypaète barbu dans les Alpes », participation à des programmes T R A D I T I O N M ont -B lanc sans frontière R éparties sur 22 000 hectares et abri tant des milieux d’une exception

montagnes, attestent de la permanence de ces relations séculaires. Par-delà les frontières étatiques établies au xix e siècle sur la ligne de partage des eaux, ces échanges se sont longtemps perpétués lors de rencontres entre bergers sur les pâturages des cols ou à l’occasion des combats de vaches de race d’Hérens (les reines à cornes) mais aussi en temps de guerre (réseaux de résistance, passage de réfugiés). La toponymie, elle-même, témoigne que les véritables frontières se situaient autrefois à l’aval des vallées, entre plaine et montagne, plutôt que sur la ligne de partage des eaux. Un seul exemple : le nom de lieu Miage ne se trouve-il pas aussi bien comme alpage et glacier en val Montjoie qu’en val Veny ? internationaux… La Savoie quant à elle, compte cinq zones classées réserves naturelles, implantées en périphérie du célèbre Parc national de la Vanoise (PNV). Créé en 1963, le premier en France, le PNV est géré par un établissement public sous tutelle du ministère de l’Environnement. À proximité, côté italien, se trouve le Parc national du Grand Paradis. Lorsque le GR ® traverse ou longe une réserve naturelle, nous vous invitons à lire les différents panneaux d‘informa tion afin de respecter la réglementation spécifique qui s’applique dans ces espaces protégés (bivouac, chien, feu, baignade, drone…).

98 •

ENVIRONNEMENT L es réserves naturelles du massif des A iguilles R ouges

D ans une zone fortement touristique, le massif des Aiguilles Rouges offre de grands secteurs de quiétude, devenus rares, pour de nombreuses espèces ani males et végétales. Mais tout cela ne s’est pas fait en un jour ! Au cours des années soixante, quelques scientifiques précurseurs installent un jar din botanique dans le massif des Aiguilles Rouges, au-dessus d’Argentière. Puis, en 1972, les communes de Chamonix et de

pède alpin muent au fil des saisons alors que la marmotte hiberne tout l’hiver. Elle est imitée par une faune plus dis crète, comme la grenouille rousse, le tri ton alpestre ou les larves d’insectes. Forêts d’épicéas ou de mélèzes, prairies d’altitude aux couleurs éclatantes, zones humides riches d’une flore surprenante, plantes adaptées aux éboulis : toutes les formes végétales, de l’étage montagnard à l’étage nival, sont au rendez-vous !

Vallorcine prolongent cette initiative en créant une réserve intercommu nale. C’est en 1974, par arrêté ministériel, que la réserve naturelle des Aiguilles Rouges est offi ciellement créée. Ce dispositif de protec tion se poursuit avec, en 1991, le classement de la réserve naturelle de Carlaveyron et, en 1992, celui de la réserve natu relle du vallon de Bérard. Dans ce massif des Aiguilles Rouges, la mon tagne impose rudement sa marque : pente, froid, vent, fort ensoleillement. Pour survivre et se déve lopper, la faune et la flore ont déployé des trésors d’adaptation. Chamois et bouquetins se déplacent de vires en rochers grâce à leurs pieds sûrs. Le lièvre variable et le lago

Réserve naturelle des Aiguilles Rouges © Y.L./FFRando74

• 99

Profils de dénivelées

: point repère en début de page 1

ALTITUDE

3000 m

32

25

2500 m

34

30

2000 m

4

29

18

1500 m

1

13

11

1000 m

CARNET PRATIQUE GR TMB

500 m

page 11

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ALTITUDE

3000 m

52

2500 m

34

45

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50

2000 m

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1500 m

59

1000 m

GR TMB (suite)

500 m

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ALTITUDE

3000 m

2500 m

74

88

84

67

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2000 m

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1500 m

1

1000 m

GR TMB (suite)

500 m

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© Fédération Française de la Randonnée Pédestre - Reproduction interdite

112 •

Préparation des étapes Ce tableau est une synthèse des informations des bandeaux d’étape au fil du descriptif. Il présente les étapes associées à des ressources et permet de calculer facilement la longueur des étapes, par addition des distances ou durées de la première colonne. Pour les hors GR ® , ajouter la distance ou la durée indiquée entre parenthèses. Ex : de Saint-Gervais au refuge des Prés : 1 h 30 + 3 h 45 + 35 min = 5 h 50

7 Restaurant 2 Café 8 Office de tourisme 4 Car 5 Train 0 Distributeur de billets

6 Gîte d’étape

Étape sur le parcours du GR ® Étape hors GR ® Étape sur une variante

ou refuge gardé

1 Hôtel 9 Chambre d’hôtes C Camping 3 Ravitaillement

CARNET PRATIQUE

GR ® Tour du Mont-Blanc

RESSOURCES

619C37284 50

ÉTAPES

Pages

Temps

11••••••••

• •

LES HOUCHES COL DE VOZA

2h30 0h15 0h30 0h45 0h50 1h00 0h45 0h15 0h45 0h10 1h05 2h15 1h45 2h40 0h35 2h40 0h10 1h10 0h15 2h15 2h05 2h55 0 0

13 • 13 • 13 •

REFUGE DU FIOUX

BIONNASSAY

13 • •

• • • • • • • •

SAINT-GERVAIS (hors GR ® + 1 h 30)

15

TRESSE

17 • •

• • • • • •

LES CONTAMINES-MONTJOIE LA VY (hors GR ® + 5 min) LE PONTET (hors GR ® + 5 min) NOTRE-DAME-DE-LA-GORGE

17 • 17 •

17

21 • 21 • 21 • 23 •

• •

CHALET-REFUGE DE NANT-BORRANT REFUGE DES PRÉS (hors GR ® + 35 min)

• •

LA BALME

REFUGE DU COL DE LA CROIX-DU- BONHOMME

25 • • •

LES CHAPIEUX LES MOTTETS

27 • 29 • 29 • 35 • 35 • 35 •

• •

REFUGE ELISABETTA (hors GR ® + 10 min) CABANE DU COMBAL (hors GR ® + 10 min)

• •

• • •

COL CHÉCROUIT

LA FODZE (hors GR ® + 40 min)

• •

PRA NEYRON

35 35

DOLONNE

• • • • • • • •

COURMAYEUR

39 •

• •

REFUGE BERTONE

43

LAVACHEY (hors GR ® + 45 min)

• 113

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