TopoGuide - Le pays basque à pied

Publication animée

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TopoGuides ®

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Le Pays basque ... à pied ®

22 PROMENADES & RANDONNÉES

AVEC L’APPUI TECHNIQUE DU COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE LA RANDONNÉE PÉDESTRE DES PYRÉNÉES-ATLANTIQUES ET DE SES BÉNÉVOLES

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Scannez pour plus de randonnées

N° Durée Nom du circuit. . . . . . . . page N° Durée Nom du circuit. . . . . . . . page 1 2h30 Les Barthes de l’Ardanavy Ardanabiako bartak .......18 2 3h Château et Bidouze Gaztelua eta Bidosa .......20 3 3h15 Sous le mont Ursuya Itur Bide . . . . . . . . . . . 22 4 2h Espelette, le circuit des familles Familien itzulia .........24 5 3h Autour de Sare Sarako itzulia . . . . . . . . . 26 6 4h Le sentier de la Rhune Larrun (Miramar) . . . . . . . .28 7 2h Le circuit du lac Xoldoko Gaina . . . . . . . . .30 8 2h La chapelle de l’Aubépine Bistaeder . . . . . . . . . . .32 9 3h30 Le sommet du Baigura. . . . . . 34 11 4h Le tour de l’Harriondo Harriondo . . . . . . . . . . .38 12 2h45 Le circuit de l’Arradoi . . . . . . 40 13 3h30 Le Kaskaborro. . . . . . . . . 42 145h Harguibel Hargibel . . . . . . . . . . . 44 15 2h Le col de Buluntza. . . . . . . 46 16 5h30 La fontaine d’Ahüzki. . . . . . 48 17 3h30 Le tour d’Etchebar Etxebarreko üngürüa ......50 18 3h Le pic des Escaliers Eskaleta . . . . . . . . . . . 52 19 6h Les cromlechs d’Okabe. . . . . 54 20 2h La tour d’Urkulu. . . . . . . . 56 21 6h Olhadübi, la passerelle

d’Holtzarté. . . . . . . . . . 58

10 5h La chapelle d’Haranbeltz

22 6h30 Le tour d’Ehüjarre . . . . . . . 60

Haranbeltz eta Soihartze . . . . .36

CLASSEMENT • 1

INFOS PRATIQUES

Bien préparer sa randonnée

COTATION DES ITINÉRAIRES DE RANDONNÉE Le système de cotation de la FFRandonnée est un outil d’information et d’aide à la décision, permettant au randonneur de choisir des randonnées adaptées à ses capacités. Il repose sur trois critères : effort, technicité, risque. Leur conjugaison permet d’expri mer la réelle difficulté de chaque randonnée pédestre. À cela s’ajoutent d’autres facteurs qui sont : la condition physique du participant, le poids du sac, la nature du sol, le niveau du groupe, la durée (en terme de répétition sur plusieurs jours), les conditions météorologiques. La cotation s’entend hors manteau neigeux dans des conditions optimales. • 1 - Facile : sans difficulté physique particulière. Ce niveau correspond aux balades et aux promenades. • 2 - Assez facile : peu de difficulté physique. Ce niveau correspond aux promenades et à de petites randonnées. • 3 - Peu difficile : un certain engagement physique qui reste toutefois mesuré. Ce niveau correspond à des randonnées pédestres modérées. • 4 - Assez difficile : des difficultés nécessitant un engagement physique cer tain. Ce niveau correspond à des randonnées pédestres plus soutenues. • 5 - Difficile : des difficultés nécessitant un engagement physique important. Ce niveau correspond à des randonnées pédestres très soutenues. • 1 - Facile : parcours ne présentant quasiment aucun obstacle particulier, ni de difficulté de progression (ex : parcours urbain). La pose du pied s’effectue à plat, en tout endroit du support. • 2 - Assez facile : des obstacles d’une taille inférieure ou égale à la hauteur de la cheville. La pose du pied s’effectue en recherchant des zones « à plat » ou « confortables » et assez facilement repérables. • 3 - Peu difficile : au moins un obstacle d’une taille inférieure ou égale à la hauteur du genou. La pose du pied s’adapte à l’irrégularité du support, les appuis se font sur les zones de meilleure adhérence. • 4 - Assez difficile : au moins un obstacle d’une taille inférieure ou égale à la hauteur de la hanche. La pose du pied (pointe ou talon) s’adapte à l’irré gularité du support. • 5 - Difficile : au moins un obstacle d’une taille supérieure à la hauteur de la hanche. Les franchissements nécessitent l’utilisation des mains. Les passages peuvent être ou sont sécurisés par des équipements. Les bâtons peuvent gêner la progression. 5 niveaux d’effort physique déterminés sur la base du calcul de l’indice IBP C’est la présence ou non d’obstacles plus ou moins importants. EFFORT TECHNICITÉ

BIEN PRÉPARER SA RANDONNÉE

2 • LE PAYS BASQUE… À PIED

INFOS PRATIQUES

C’est le risque d’accidents corporels consécutifs à une chute ou une glissade donc lié à la configuration topographique des lieux.

RISQUE

• 1 - Faible : l’exposition au danger est « mineure » (exemples : chemin blanc en forêt, voie verte, itinéraires urbains avec aménagements piétonniers, itinéraires ruraux sans accidents de terrain marqués…). • 2 - Assez faible : l’exposition au danger reste limitée. Les blessures sont possibles (exemples : chemin au relief un peu marqué avec présence possible de talus, luxation et entorses possibles en cas de chute…). • 3 - Peu élevé : l’exposition au danger est avérée (exemple : itinéraire val lonné exposant le randonneur sur certains passages à de graves blessures (fractures…)). • 4 - Assez élevé : l’exposition au danger peut être qualifiée de forte. Les pos sibilités de blessures graves sont réelles et multiples. Le danger de mort est possible (exemples : itinéraire de randonnée de montagne présentant des passages délicats à fort dévers, pentes raides exposées multiples, présence de barres rocheuses…). • 5 - Élevé : risque élevé d’accidents (consécutifs à une chute ou glissade). L’exposition au danger peut être qualifiée de « maximale ». Le danger de mort est certain en cas de chute (exemple : itinéraire de type alpin avec engagement physique total, falaises, barres rocheuses multiples, itinéraires pouvant être équipés de prises et de mains courantes).

BIEN PRÉPARER SA RANDONNÉE

COMMENT SE RENDRE SUR PLACE ?

355 m

329 m

78 m

En voiture Tous les points de départ sont en général accessibles par la route. Un parking est situé à proximité du départ de chaque randonnée. Ne laissez pas d’objet apparent dans votre véhicule. Veillez à ce que votre véhicule ne gêne pas le passage des engins forestiers ou agricoles, même le dimanche, ni celui des riverains. Il est interdit de stationner derrière les barrières de routes forestières. Par les transports en commun Attention, certains services sont réduits ou inexistants les week-ends, jours fériés et périodes de congés scolaires. SNCF > tél. 36 35 (0,34 euro/minute) ou www.sncf-connect.com Cars et bus > contactez l’office du tourisme ou le syndicat d’initiative (voir coordonnées plus loin)

Les dénivelées signalées dans ce guide sont approximatives et peuvent légè rement varier selon l’outil de mesure utilisé.

INFOS PRATIQUES • 3

INFOS PRATIQUES

Où se restaurer et dormir dans la région ?

TROIS TYPES D’APPELLATION Alimentation > Pour un pique-nique : épicerie, boucherie ou traiteur, à la découverte des produits locaux Restauration > Un café ou un restaurant, pour reprendre son souffle et savourer les spécialités du terroir Hébergement > De nombreuses possibilités d’hébergement existent : pour plus d’informations, consulter l’Agence d’attractivité et de Développement Touristiques ou les offices de tourisme locaux.

OÙ SE RESTAURER ET DORMIR

• • • Tableau des ressources

Aussurucq (Ahüski)

Larrau (Logibar)

Ordiarp

Ainhoa

Sainte-Engrâce

Aldudes (les)

Saint-Étienne-de Baïgorry

Ascain

Bidarray

Saint-Jean-de-Luz

Bidart

Saint-Palais

Ciboure

Saint-Pée-sur-Nivelle

Espelette

Sare

Guéthary

Hendaye

Urcuit

Ispoure

Urt

8 • LE PAYS BASQUE … À PIED

INFOS PRATIQUES

Suivez les balisages de la FFRandonnée

LES TYPES DE BALISAGE

GR ® 1

PR ® 3

GR ® PAYS 2

Type d’itinéraire

Bonne direction

Tourner à gauche

Tourner à droite

BIEN PRÉPARER SA RANDONNÉE

Mauvaise direction

1 Grande Randonnée / 2 Grande Randonnée de Pays / 3 Promenade & Randonnée MARQUAGES DES BALISAGES Le jalonnement des sentiers consiste en marques de peinture sur les arbres, les rochers, les murs, les poteaux. Leur fréquence est fonction du terrain.

Les baliseurs-collecteurs : savoir-faire et disponibilité

Pour cheminer sereinement, 9 500 bénévoles passionnés s’activent toute l’année, garants d’un réseau de 215 000 kilomètres de sentiers, sélection nés et aménagés selon des critères de qualité.

Découvrir le Pays basque

LE PAYS BASQUE

DE GAUCHE À DROITE : T rain à crémaillère de la R hune / photo D.C. ; B aigura / photo N.C./ C ommunauté P ays B asque ; E nrochements le long de la côte / photo P.B. L e Pays basque représente l’extrémité occidentale (un tiers du territoire environ) du département des Pyrénées-Atlantiques dans lequel il a été associé au Béarn. Aussi éloigné de Paris qu’il se peut, il est contigu au Pays basque espagnol. Le Pays basque, en effet, compte sept provinces : quatre en Espagne, trois en France, évoquées ici : le Labourd riverain de l’Océan ; la Basse-Navarre centrale où les ports de Cize mènent à Roncevaux ; la Soule, voisine du Béarn. On leur associe en outre, au nord, le long de l’Adour, un étroit bout de Gascogne, de Sordes à Bayonne, où fut la principauté de Bidache. Collines et rapaces V ers la montagne, les collines s’élèvent suivant une forte pente. La fougère et les fleurs de terrains acides les recouvrent, par fois récoltées en meules autour d’un tronc d’arbre. Le petit cheval Pottok secoue sa crinière blonde sur les pentes herbues près des troupeaux de brebis. Les forêts sauvages d’Iraty ou des Arbailles s’adossent à la frontière avec des cols élevés où planent les rapaces. Le littoral, balayé par le vent atlantique, s’adoucit en hiver pour la floraison des mimosas.

V autour fauve / dessin P.R.

P ottoks , à l ’ ombre d ’ une bergerie / photo J.B.

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Maisons basques et langue basque C es trois provinces diffèrent un peu

par l’habitat : blanches maisons labourdines à colombages sous un toit bas et dissymétrique, fermes navarraises plus massives comme de petits châteaux forts, maisons souletines à toit d’ardoise pentu, d’influence pyrénéenne. Ces provinces ont en commun leurs vertes montagnes, leurs collines échelonnées et surtout l’une des plus vieilles langues d’Europe, l’euskara, « agglutinante » en longs mots compliqués, même quand y entrent des racines latines bien cachées (voir lexique en page 62). On discute sur ses origines préhistoriques, mais il est sûr qu’à l’arrivée des Romains, elle était parlée dans toute l’Aquitaine, au sud et à l’ouest de la Garonne où s’arrêtait l’influence celte et elle y a laissé ses traces dans le gascon. Sa permanence ici F erme du labourd / dessin J.B.

LE PAYS BASQUE

s’explique par un reflux vers le vi e siècle d’une tribu des Vascons de Haute-Navarre, que chassa un raid wisigoth et qui se réfugia chez les cousins du Nord ; de son nom viennent les deux mots cousins : Basque et Gascon.

C roix discoïdale / photo J.B.

A inhoa / photo D.C.

Séparés par l’histoire L’ histoire a souvent séparé les destins des provinces sœurs. Le Lapurdun romain, plus tard Bayonne, occupé par des Normands, suivit jusqu’au xv e siècle le sort de l’Aquitaine anglaise. Le grand roi du xii e siècle qui assura la sécurité du Chemin de Saint-Jacques vers Roncevaux n’était pas ici Philippe Auguste, mais Richard Cœur de Lion. La côte du Labourd, de Bayonne à Saint Jean-de-Luz et Hendaye, a été illustrée par ses marins, ses pêcheurs, ses terre-neuvas et ses corsaires. Haute

F ort de S ocoa , dans la baie de S aint -J ean - de -L uz / photo J.B.

et Basse-Navarre formèrent longtemps par-dessus les montagnes un royaume dont la capitale était Pampelune ; ses derniers rois, les Albret, n’en purent garder que la partie nord. La Soule enfin fut souvent associée au Béarn.

16 • LE PAYS BASQUE … À PIED

É glise d ’A scain / photo J.B.

D escente de la R hune / photo J.B.

Unis par le cœur T out au long de cette histoire séparée, les Basques ont gardé le sentiment de leur communauté, illustrée par des particula rismes culinaires, vestimentaires et surtout par ce merveilleux sport qu’est la pelote basque. Jusqu’à une date récente, où n’existait pas le slogan « vivre au pays », le Pays basque a d’abord connu une forte émigration. Dans une région où le droit d’aînesse avait, dans la pratique, survécu en dépit du Code civil, celle-ci touchait en premier lieu les cadets (phénomène également vrai en Béarn et dans les Pyrénées, mais plus sensible ici du fait de la forte personnalité

LE PAYS BASQUE

P iments d ’E spelette / photo A.-M.M.

ethnique des émigrants basques). Partis par bateaux entiers en Amérique du Sud, parfois aussi aux États-Unis, les émigrants ne réussissaient pas tous, mais ceux qui perçaient revenaient souvent réinvestir dans leurs vieux jours leur fortune au pays, où on les appelait « les Américains ». Le dynamisme basque L e dynamisme basque se manifeste aussi sur place. Une coopération agricole, qui sait s’appuyer sur l’ensemble du Bassin de

l’Adour, a développé les richesses d’antan telles que le fromage de brebis « Ossau-Iraty », fruit de la pas toralité... Les pêches au thon,

E mbarcations traditionnelles / photo A.-M.M.

à la sardine et à l’aide du chalut ont permis l’éclosion de conser veries, parfois aujourd’hui en symbiose avec les provinces du sud. L’artisanat d’ameublement est également prospère. Mais à côté de ces activités traditionnelles, le renouveau du port de Bayonne, revivifié par les exportations du soufre de

Lacq et du maïs de l’Adour, a facilité la naissance d’un pôle industriel où la métallurgie a retrouvé sa place. W Louis Laborde-Balen

B erger et ses brebis / photo A.-M.M.

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ENVIRONNEMENT L es barthes , un biotope riche en espèces animales

A u Pays basque, les barthes désignent les plaines alluviales inondables en bordure des cours d’eau. Avec les lagunes,

animale et végétale. La cistude d’Europe, la loutre et, plus rarement, le vison d’Europe colonisent ses rives peuplées

les marais, les étangs et les tourbières, elles consti tuent l’ensemble des zones humides. Lorsque le fleuve ou la rivière est en crue, l’eau déborde dans la barthe, puis se répand dans la vallée, mettant les zones habitées à l’abri des inondations. Sur plus de 12 000 ha, les barthes de l’Adour réu nissent une forte diversité

d’aulnes et de frênes. Au printemps, le randonneur attentif pourra y obser ver le milan noir et le martin-pêcheur, tandis qu’il tentera de repérer à l’automne le courlis cen dré et le héron garde-bœuf.

B arthes d ’E tchepette / photo A.-M.M. et H éron bihoreau / dessin P.R.

18 • LE PAYS BASQUE… À PIED

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Les Barthes de l’ Ardanavy Ardanabiako bartak

2h30 7km

« Barthes » est le terme local qui désigne les terres régu lièrement inondées par les cours d’eau. À la fin du xvii e siècle, digues, fossés, canaux et clapets ont été édifiés pour protéger les terres et les habitations des inondations et des marées.

S SITUATION Urcuit, à 17 km à l’est de Bayonne par les D 312, D 261, D157 et D 257 P PARKING entre la mairie et l’église Coordonnées GPS : 43.48548, -1.33672 / DÉNIVELÉE altitude mini et maxi, dénivelée cumulée à la montée

1 En faisant face à l’église, descendre par la route à gauche vers

30 m

les tennis. En bas, tourner à droite en direction du fronton et longer le terrain de football. Emprunter la route à droite sur 100 m et, au carrefour, prendre le chemin Iholdi à gauche.

30 m

1 m

M artin - pêcheur / dessin P. R.

B BALISAGE jaune

2 Devant le portail, bifurquer à gauche le long d’un fossé et d’une scierie. Le chemin est tracé sur une digue, avec le fossé toujours à main gauche, et rejoint un chemin empierré au bord de l’Ardanavy. Descendre à gauche en suivant le parcours de santé le long des berges de la rivière sur 1,2 km et, avant le pont de chemin de fer, franchir à droite la passerelle.

3 Remonter la rivière par l’autre rive le long du chemin de halage. Emprunter le pont routier, suivre la D 257 à droite et arriver à un parking.

4 Traverser la D 257 ( > prudence !) puis un second parking et continuer sur le circuit de découverte des berges de l’Ardanavy, agrémenté de panneaux explicatifs. 5 Dépasser le deuxième pont de bois et obliquer à gauche pour franchir l’Ardanavy. À la barrière, emprunter le chemin à droite sur 100 m, puis le second chemin à gauche. Prendre la route à droite et remonter la petite côte jusqu’à la place de l’église d’Urcuit.

À DÉCOUVRIR... > En chemin : • Urcuit : église Saint Étienne xviii e • circuit de découverte des berges de l’Ardanavy > Dans la région : • Urt : port fluvial • « barthes » d’Etchepette • abbaye d’Arthous

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R E L I G I O N L e chemin de S aint -J acques à O stabat -A sme

S itué à la croisée des chemins de Saint Jacques-de-Compostelle, Ostabat réu nissait au Moyen Âge jusqu’à 5000 pèlerins provenant de Tours, du Puy ou de Vézelay. On y faisait halte, pour les plus fortunés, dans les « hôtels » de l’Ange ou de la Paille, aménagés dès le xiv e siècle dans la ville haute. Reprenant leur bâton et leur besace, les pèlerins ralliaient alors Haranbeltz et s’arrêtaient à l’ancien prieuré-hôpital, entretenu par une communauté de donats. Résidant dans les quatre maisons environ nantes – dont l’une (Etxeberria) porte la date de 984 –, ces laïcs avaient fait le vœu de pauvreté et de chasteté. Leurs successeurs vous prêteront la clé de la chapelle romane

dédiée à saint Nicolas de Bari. Le temps d’admirer le décor polychrome ( xvii e ) et la statue de saint Jacques en pèlerin, avant de reprendre votre chemin…

C hapelle romane / photo C.D.F.

36 • LE BÉARN… À PIED

• LE PAYS BASQUE… À PIED

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La chapelle d’ Haranbeltz Haranbeltz eta Soihartze Des chênes séculaires entourent la chapelle d’Haranbeltz, où se retrou vaient les pèlerins de Compostelle avant de franchir les Pyrénées. Autour, découvrez les fermes des derniers Donats (« donnés au Christ »), co-propriétaires de la chapelle, qui entretenaient le site. 1 Dos à l’église, descendre la place jusqu’à la statue (station n° 1 du parcours d’interprétation du village) et prendre la route à gauche. Elle fran chit le vallon et arrive à un carrefour. 2 Emprunter le chemin de gauche, en lisière du bois. À la route, prendre à gauche puis emprunter le chemin à droite au-dessus de l’accès à la ferme Urkamendia. Franchir l’échalier et longer la clôture à flanc. Traverser le petit bois en ignorant les chemins à droite et à gauche et continuer à flanc en limite supérieure de la forêt. 3 Au portail métallique, entrer dans le sous-bois. Poursuivre à plat puis prendre le sentier en épingle à gauche. Après 700 m, prendre à gauche sur un chemin que l’on poursuit en montée raide pour arriver dans une hêtraie. Laisser un sentier à droite et poursuivre en face. 400 m après le croisement, monter en longeant une clôture et atteindre un croisement de sentiers. Poursuivre sur une piste peu marquée et arriver à une patte d’oie ; prendre à gauche en montant légèrement. Suivre la piste dans une lande, puis une prairie jusqu’à la chapelle de Soihartze (Soyarza). 4 Depuis la chapelle, aller en direction de la table d’orientation. Rejoindre l’itinéraire balisé du Chemin de Saint-Jacques (GR ® 65) qui conduira jusqu’à Ostabat. La piste caillouteuse descend jusqu’à un large chemin arrivant de la droite. Le suivre pour atteindre une large piste qui descend au sud-ouest vers le quartier d’Haranbeltz et la chapelle Saint-Nicolas. 5 De la chapelle, reprendre le GR ® 65, toujours en direction du sud-ouest. Poursuivre sur 30 m et tourner à droite sur la piste goudronnée puis en revê tement dur qui appartient à l’itinéraire « Eurovélo 5 - La Scandibérique ». Cette voie est réservée aux vélos et aux piétons. La suivre sur 1,7 km jusqu’à l’abri du rendez-vous des chasseurs. 6 Prendre la route à gauche. Elle monte jusqu’à quelques maisons isolées sur le coteau. Continuer tout droit jusqu’à une croix. 2 Prendre à gauche la piste en descente jusqu’à un portail donnant sur une prairie et tourner à droite sur un sentier bordé d’un muret de pierres sèches. Continuer sur la route et monter à droite après le gîte Ospitalea. En haut de la côte, monter à droite la rue qui passe devant une boulangerie et rejoint la place de l’église.

5h 13km

S SITUATION Ostabat-Asme, à 15 km au sud-ouest de Saint-Palais par la D 933 (direction Saint-Jean-Pied-de-Port) P PARKING fronton Coordonnées GPS : 43.25595, -1.07152 / DÉNIVELÉE altitude mini et maxi, dénivelée cumulée à la montée

300 m

429 m

120 m

B BALISAGE 1 à 2 > blanc-rouge 2 à 4 > jaune 4 à 1 > blanc-rouge

À DÉCOUVRIR... > En chemin : • Ostabat : maisons aux linteaux • Haranbeltz : chapelle Saint-Nicolas, prieuré hôpital des pèlerins, cimetière aux tombes discoïdales, maisons des Donats > Dans la région : • Ostabat : château de Laxaga • Uhart-Mixe : sanctuaire de Soyarza (table d’orientation), château du Marquis d’Uhart, stèle de Gibraltar • Larceveau : enceinte protohistorique de Gazteluzahar • Saint-Palais : musée de Basse-Navarre et des Chemins de Compostelle

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