Dossier de presse - Baromètre des villes marchables 2021

Les principales critiques formulées par les piétons répondants

D’ailleurs, Il faut constater que les membres des associations de marcheurs et randonneurs donnent une appréciation plus favorable dans tous les domaines et les différences entre marcheurs et non-marcheurs sont significatives. Les raisons précises de cette attitude seront à rechercher par des investigations complémentaires mais on peut en conclure que la marche est une compétence qui s’apprend. La pratique régulière de la marche en ville réduit le sentiment d’insécurité et semble permettre (indicateur confort) une meilleure maîtrise de l’environnement urbain. Les efforts de la ville et les aménagements et services mis en place sont mieux appréciés. On peut supposer que les marcheurs et randonneurs ont une meilleure appropriation de l’orientation, de l’adaptabilité aux milieux, aux obstacles, à gérer les relations/cohabitation avec les autres usagers . Ils choisissent des itinéraires privilégiés pour leur qualité paysagère, environnementale ou sportive. Les principales critiques formulées par les piétons répondants 1. Le manque d’intérêt porté par la commune aux piétons Les répondants portent un jugement sévère sur l’action de la commune en direction des piétons. 69 % pensent que leur commune est peu à l’écoute des besoins des marcheurs. Qu’elle fait peu d’effort pour la marche (63 %).

Cette commune est à l’écoute des marcheurs et des piétons (réalisation d’enquêtes d’opinion, consultation des habitants...) :

21%

23%

24%

19%

9% 3%

Pas du tout à l’écoute

2

3

4

5

Tout à fait à l’écoute

Les efforts en faveur de la marche dans cette commune (aménagement de la voirie, communication, réglementations en faveur des piétons...) sont :

21%

23%

24%

19%

9% 3%

Inexistants

2

3

4

5

Très importants

Si on les interroge sur d’éventuelles améliorations au cours des deux dernières années, ils sont seulement 25 % à trouver que cette situation s’améliore. Pour autant ils attendent beaucoup de la commune : Des actions de promotion des déplacements à pied (71 %). Une régulation des conflits avec les véhicules automobiles : trop de voitures sur les circulations piétonnes (68 %). 2. Les conflits d’usage Les piétons partagent l’espace public avec les véhicules motorisés et les autres mobilités actives. Le baromètre interroge les répondants sur leur ressenti vis-à-vis des véhicules motorisés et des autres mobilités actives. Les appréciations varient suivant les territoires et la nature des problèmes.

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