Passion Rando 60 - Le Var

Le magazine trimestriel de la FFRandonnée

GRAND PIC SAINT-LOUP GR DE PAYS

J U I L L E T-AOÛT-S EPT EMBRE 2021

PASSIONRANDO N°60

PAS-DE-CALAIS Balades dans l’Audomarois

POLOGNE Les massifs des Piénines et des Tatras

ÉQUIPEMENT Les nouveautés de l’été

Cap au sud VAR PROVENCE VERTE - PLAINE DES MAURES - ESTÉREL - VERDON - CÔTE D’AZUR

COUP DE

BenMazué Marcher pour s’a�ranchir

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BEL: 5,20 € - LUX: 5,20 €

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Les sens en éveil

C omme indiqué en exergue du plan fédéral –«Marcher tous, tout le temps, partout»–, la FFRandonnée est la fédération de tous les marcheurs. Que vous soyez marcheur solitaire ou adepte du groupe, randonneur à proximité de chez vous ou rêvant de destinations lointaines, licencié en club ou non, piéton dans la ville… Passion Rando est fait pour vous. Chaque numéro vous propose des destinations, des expériences et des témoignages propices à réveiller vos envies de nature, de dépaysement, de découvertes ou d’escapades. Ce numéro d’été met le Var à l’honneur et vous propose de parcourir l’intérieur de ses terres en vous éloignant du littoral. Il vous suggère aussi, en remontant un peu plus haut, de découvrir le GR ® préféré des Français saison 2020: le Grand Pic Saint-Loup, de vignes en causses, entre Cévennes et Méditerranée. Plus au nord encore, la région de l’Audomarois, autour de Saint-Omer, invite à des balades entre marais et coteaux. Éloignons-nous enfin de l’Hexagone, sur les sentiers de la «Petite Pologne», pour plonger au cœur des massifs des Piénines et des Tatras… Mettez tous vos sens en éveil, noyez-vous dans les senteurs, les couleurs, les sons et les musiques, pour profiter à fond de la liberté retrouvée! Sachons tous apprécier la beauté qui nous entoure, pour atténuer la lourdeur des mois passés.

BRIGITTE SOULARY Présidente de la Fédération française de la randonnée pédestre

Belles randonnées à tous, où que vous choisissiez de vous rendre!

PASSION RANDO ÉTÉ 2021 3

Prochaine parution : octobre, novembre, décembre 2021

Couverture : Christophe Migeon

N°60 - juillet, août, septembre 2021

INSTANTANÉS

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2 photos à couper le souffle RANDOS DE PAYS

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Pas-de-Calais, en pays audomarois GRANDE RANDONNÉE

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hemis.fr J. Braun C. Migeon

Le Grand Pic Saint-Loup, escapade dans la garrigue NATURE Le guêpier d’Europe, migrateur multicolore RANDOS DÉCOUVERTE 60 Actualités, infos Fédé, livres et médias, santé, équipement COUP DE CŒUR 78 Ben Mazué, marcher pour s’affranchir RANDO GLOBE 84 Sur les sentiers de la «Petite Pologne» CHRONIQUE 90 Par Fabrice Drouzy 36 40 Le Var, cap au sud ACTUS

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GRAND PIC SAINT-LOUP

LE VAR

NATURE 36

BEN MAZUÉ

Philippon

ÉQUIPEMENT 72

P. Robin

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ACTUS

POLOGNE

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Laurence_Zinck

C. Migeon

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INSTANTANÉS

Verte Alsace Avec le tiers de sa superficie recouvert de

forêts et l’exceptionnelle diversité géologique de ses terroirs qui accueillent de nombreux vignobles, l’Alsace est un territoire de choix pour s’immerger au vert. La vallée de Kaysersberg, par exemple, propose une multitude de randonnées et de belles pistes cyclables s’engageant dans le vignoble alsacien. Ici, au creux de la vallée, le village de Kaysersberg, à découvrir avec ses maisons à colombages, son centre historique et son château impérial.

© R. Mattes/hemis.fr

6 PASSION RANDO ÉTÉ 2021

10 PASSION RANDO ÉTÉ 2021

RANDOS DE PAYS

Randos au fil de l’eau Entre les collines de l’Artois et la plaine de Flandre s’étend autour de Saint-Omer un immense marais unique en France, aménagé et cultivé. Voué au maraîchage, mais pas seulement, cet entrelacs de canaux et de fossés invite au dépaysement. Balades entre marais et coteaux du pays de Lumbres, tout proche. TEXTE FLORIANE DUPUIS - CARTOGRAPHIE CLAUDE DUBUT AUDOMAROIS

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PAS-DE-CALAIS

SAINT-OMER RANDO 1

Une ville à fleur de marais

Le canal Hongrie, sur la route de Clairmarais. Page de droite : Saint-Bertin, ancienne abbaye bénédictine fondée au VII e siècle .

Indissociable de son marais, Saint-Omer est une cité de caractère. Sa puissante abbaye, Saint-Bertin, a su maîtriser des terres autrefois incultes. Découverte semi-urbaine ponctuée de monuments, de champs et de «watergang s» .

Références : « St-Omer côté marais » et « St-Omer côté ville », dans l’appli « Saint- Omer Tour ».

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P impante, l’imposante gare de Saint- Omer, rénovée en 2020, est un monu- ment phare de la ville. Construit dans les années 1920, cet édifice néoclassique campé côté marais, sur l’autre rive du canal de Neuffossé, a contribué à l’essor des exportations des productions maraîchères locales. En résumé, si Saint-Omer est devenue capitale française du chou-fleur d’été, c’est grâce au train! Et si les marais entourant la ville sont devenus des terres agricoles, c’est en quelque sorte grâce à Dagobert. L’histoire remonte au VII e siècle, lorsque le roi missionne quatre moines: Audomar (en flamand, «Omer» en français), Momelin, Bertin et Ebertram pour évangéliser ces terres. Ainsi naquit, en 639, l’abbaye bénédictine Saint-Bertin, à l’origine de la ville qui porte depuis le nom de son fon- dateur, tout comme le marais... audomarois. Les religieux lancent ensuite l’aménagement des marais alentour, qui dure treize siècles. Majestueuses, les ruines de l’abbaye donnent une idée du prestige et de la puissance de ce monastère. Sur plus de 3700 hectares, le marais audo- marois est unique en France. Le bateau est indispensable pour se déplacer dans l’entrelacs des quelque 700 kilo- mètres de rivières, de fossés et d’ouvrages de drainage appelés watergangs ou wateringues . Traditionnellement, on utilisait des barques en bois de chêne conduites à l’aide d’une perche. L’escute, plus petite, permettait de se déplacer au quotidien; le bacôve, plus gros, servait au transport de marchandises ou du bétail. Dans le quartier du Haut-Pont, la rue des Faiseurs-de-Bateaux se réfère aux charpentiers qui construisaient ces embarcations. Côté marais, Marie Groët hante encore les watergangs . Cette légendaire sorcière attirerait au fond des fossés les enfants qui se penchent trop au-dessus de l’eau. Gare aux imprudents!

Boucles côté ville et côté marais Facile 7 km 2 h Sans balisage GPS : 50.753210/ 2.266188 Photos : hemis.fr

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Écluse du Haut-Pont

Chemin du Baroën

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Départ : gare SNCF de Saint-Omer (La Station), place du 8-Mai-1945.

traverser le pont de la gare. ¶ Continuer à droite rue Saint-Martin, passer sous les voies ferrées. º Une fois place Gilliers, s’engager dans la rue de la Poissonnerie. Au bout de celle-là, tourner à droite sur la place et longer le canal par la rue des Faiseurs-de-Bateaux. » Après l’écluse du Haut-Pont, virer à droite dans la rue du Doulac. La quitter pour bifurquer dans la première route à droite, nommée le chemin du Baroën. Le suivre à travers champs. Longer un watergang et déboucher impasse des Clarisses ¼ Prendre à gauche, puis continuer chemin du Boteman qui arrive rue des Maraîchers. ½ Tourner à droite pour rallier la place Gilliers, et enfin la gare.

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¶ Dos à la gare, partir à gauche le long du canal (rue Malixoff ). Poursuivre jusqu’à l’écluse Saint-Bertin · La franchir et revenir par l’autre rive. Quitter le chemin de halage et tourner à gauche rue de Thérouanne. Au carrefour, continuer tout droit sur 50 m, prendre à droite rue des Moulins, puis encore à droite rue Boîtot-Godefroy et parvenir aux ruines de l’abbaye Saint-Bertin ¸ Poursuivre par la rue de l’Abbaye, aller à droite sur la place du Vanquai, puis à gauche quai des Salines. Suivre le canal et prendre l’impasse piétonne qui débouche quai du Commerce ¹ L’emprunter à droite, longer le canal et

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Impasse des Clarisses

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Chemin du Boteman

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Rue des Maraîchers

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Saint-Omer

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Écluse St-Bertin

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ENTRE CÉVENNES ET MÉDITERRANÉE Saint-Bauzille-de-Montmel Saint-Guilhem-le-Désert GRAND PIC SAINT-LOUP GR DE PAYS De vignes en causses, des eaux turquoise de l’Hérault jusqu’aux vieilles pierres de Saint-Guilhem-le-Désert, escapade dans un pays de garrigue lové au pied des Cévennes, sur le GR ® préféré des Français 2021 . TEXTE & PHOTOS JOHANNES BRAUN

St-Bauzille-de-Putois

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St-Jean- de-Buèges

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St-Bauzille- de-Montmel

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5 km

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Vue sur le pic Saint-Loup et l’Hortus depuis le Devois des Agneaux, à Fontanès.

Vue depuis la bergerie de Causse, à Saint-Bauzille.

La chapelle d’Aleyrac, sur la commune de Sauteyrargues.

GR DE PAYS GRAND PIC SAINT-LOUP

D ès la sortie de Saint-Bauzille- Avec la pierraille comme terreau, la végétation est condamnée à la frugalité, tant en matière de sol que de besoins en eau. Qu’à cela ne tienne, c’est une garrigue baignée d’odeurs de thym, de romarin et de genévrier qui accueille nos premiers pas sur les terres du pic. La mer est encore à portée de regard, mais la ville semble déjà à des lieues. À nous les grands espaces, la quiétude des villages et la bonne chère! À coups de grandes courbes, la piste encadrée de pins noirs se lance à l’assaut des collines qui transforment l’horizon en un infini de courbes. La première à peine dépassée, nous croisons un domaine viticole dont le panneau d’entrée clame haut et fort son appartenance à l’AOC Pic Saint-Loup. Jadis noyée au milieu des hectolitres du pays d’Oc, l’appellation a su se démarquer pour devenir un vignoble renommé. Au pays de la vigne La raison de cette typicité est à chercher dans la géographie du lieu, zone tampon entre la rigueur cévenole et la douceur d’une Méditerranée, dominée par deux sommets se faisant face, le pic Saint-Loup et la falaise de l’Hortus. Chemin faisant, nous atteignons Fontanès, joli village de pierres blanches posé au milieu des vignes. Un casse-croûte devant l’église, et nous reprenons la marche. Après quelques minutes, le sentier s’émancipe de la route pour filer sous un tunnel de jeunes pins au port erratique. Nous enjambons une nouvelle colline pour découvrir l’église romane Notre-Dame-d’Aleyrac. La vigne est désormais partout. Mis à part quelques bosquets épars et prés laissés aux chevaux, elle occupe l’essentiel de la plaine qui s’étire jusqu’aux pieds du rocher du Causse. Nous faisons nos derniers pas en direction de la falaise, en haut de laquelle nous grimperons demain. En attendant, on nous a dit beaucoup de bien des vins du coin. de-Montmel, le nom occitan de Montpellier, Clapàs, me vient à l’esprit. Un tas de cailloux, voilà à quoi les anciens résumaient ce pays où partout le calcaire affleure. JOUR 1. Saint-Bauzille-de-Montmel Lauret Derniers promontoires avant la plaine montpelliéraine, le pic Saint-Loup et la falaise de l’Hortus sont les figures de proue de cette journée à travers les vignes. Une situation géographique originale qui favorise des vins singuliers. Moyen 17 km 4 h 30 + 300 m / - 240 m balisage

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RANDOS DÉCOUVERTE

LE VAR Cap au sud

Le Var, c’est la Provence qui descend à la rencontre de la Méditerranée. D’un côté, un arrière-pays avec ses campagnes gri�ées de vignes, peignées d’oliviers et son semis de villages perdus dans les collines. De l’autre, 43 2 kilomètres de côtes azurées à souhait qui hésitent entre le sable blond et l’ocre des rochers. Il fallait bien 200 0 kilomètres de sentiers balisés pour découvrir tout cela à pied. TEXTE & PHOTOS CHRISTOPHE MIGEON - CARTOGRAPHIE CLAUDE DUBUT

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PLAINE DES MAURES RANDO 1

Dans la savane varoise

LE VAR

Au nord du massif des Maures, une géologie complexe a donné naissance à une plaine dotée d’une grande diversité d’habitats naturels. Plusieurs sentiers partent à la découverte de cette mosaïque de maquis secs et de milieux humides.

U ne étendue de rochers roses fendue par des pistes au parfum de la- térite, une forêt éparse d’arbres en boule, d’antiques dalles de grès tachetées de lichens... Ne manque que le long cou des girafes se balançant à l’horizon pour compléter le fantasme d’une Afrique de catalogue de voyages. Cette savane arborée revient de loin. Elle a été exploitée dès le XIX e siècle pour l’écorce de ses chênes-lièges et ses pi- gnons de pins, puis un foisonnement d’activités humaines (vignes, oliveraies, élevage) aurait bien pu la faire dispa- raître sans la création en 2000 d’une réserve naturelle de 5300 hectares. Le site est désormais une oasis de calme et de nature brute. Endébut de parcours, depuis le Val-Rouvier, rien ne trouble la paix du maquis. Seul le chant des ruis- seaux se fait entendre. Car contrairement aux apparences, l’eau sait prendre ses aises sur cette plaine inondée de soleil. Elleserpente entre les clochettes mauves de la callune fausse-bruyère, cascade entre les cistes, gargouille sous les len- tisques, emplit des vasques creusées dans les creux d’un vieux grès du tertiaire exhumé des profondeurs par une éter- nité d’érosion. La voici, à la retenue des

Aurèdes, embusquée derrière un rideau de massettes et de phragmites, puis un kilomètre plus loin au lac des Escarcets, vaste réservoir d’eau bleue dans son écrin de roseaux verts. Tous deux ont été amé- nagés par l’homme pour lutter contre les incendies. De vallons en mares temporaires Ici, le massif des Maures atténue l’influence méditerranéenne et rend parfois les étés torrides. Des attelages amoureux de libellules font des acroba- ties au-dessus de la surface. Dessous, des cistudes jouent sans doute les sous- marins. Elles tiennent à leur intimité et préfèrent se dérober aux regards des curieux. Tout comme leur cousine ter- restre, la tortue d’Hermann. Elle a beau avoir inspiré La Fontaine pour sa fable, elle semble avoir un sérieux handicap dans la longue course de l’évolution. La plaine des Maures est l’un de ses derniers bastions en France. Le sentier s’en re- tourne de vallon en vallon dans un vaste moutonnement de pins parasols, longe les vignes des petites Aurèdes toujours exploitées, plonge dans une vieille sube- raie [forêt de chênes-lièges, NDLR] et, après quelques mares temporaires, reconduit à la route le promeneur encore soufflé par cette variété de milieux naturels.

Cartes IGN : - n o 3445OT – Cuers / Pierre- feu-du-Var / Massif des Maures ; - n o 3545OT – Saint-Tropez / Sainte-Maxime /Massif des Maures ; - n o 3544OT – Le Muy / Lorgues /Montagne de Roquebrune /Massif des Maures. Vignettes, de gauche à droite : dans la Grande- Pinède, au cœur du Var ; la retenue des Aurèdes ; sur la piste des Aurèdes, bordée de chênes-lièges.

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La dernière plaine sauvage

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Moyen 13 km 4 h + 120 m/ - 120 m Balisage Point GPS : 43.325438/6.384743 Départ : depuis le parking des Piboules, côté nord de la D75, 2 km après le village des Mayons à 50 km au nord-est de Toulon par la A57 (sortie 11), puis D97 et D75. ¶ Rejoindre la fourche du Val-Rouvier (poteau 11). · Poursuivre à gauche dans la pinède. À la patte-d’oie, prendre le chemin à gauche. À la Grande Pinède (P13), prendre à droite la piste des Aurèdes sur 2,7 km. Passer la retenue des Aurèdes sur la droite et rejoindre le lac des Escarcets. ¸ Tourner à gauche en bordure du lac. Rejoindre le barrage. ¹ Franchir la barrière. À la conduite d’eau, aller à gauche et aboutir au croisement du vallon des Escarcets ouest (P2a). º Passer sous la conduite, franchir le gué sur les dalles rocheuses. Par la sente sableuse, rejoindre le croisement du vallon des Escarcets est (P2b). » Poursuivre à droite par le sentier. Près du barrage franchir le gué et monter en face. poursuivre jusqu’à la bergerie de la Péguière (P3a). Laisser la ruine à droite et gagner tout droit la balise 3b. Bifurquer à gauche sur le chemin pierreux. Arriver aux Mouleirettes (balise 7b). ¼ Emprunter la piste Ciffert. Franchir deux gués. Au carrefour (P9), continuer à gauche, passer la barrière et emprunter en face la piste D35 des Petites Aurèdes. ½ À la Grande-Pièce (P10), longer les vignes et la suberaie. Prendre la piste à gauche et passer le gué. À la patte-d’oie, virer à droite et retrouver le Val-Rouvier (P11). · À gauche, rejoindre le parking des Piboules.

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Vallon des Escarcets

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Lac des Escarcets

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Le Val-Rouvier

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ACTUS

PAR ÉTIENNE HURAULT

SEPTEMBRE Grands pique-niques des Parcs Du 4 septembre au 17 octobre, les parcs naturels régionaux vous invitent à leurs « tables» pour savourer le patrimoine local et valoriser les circuits courts. Dégustations, marchés de producteurs, banquets… Autant d’instants gourmands associés à des animations culturelles et activités sportives, comme La Grande traversée des monts d’Ardèche, quatre itinérances convergeant vers Jaujac (07) les 17, 18 et 19 septembre. > consommer-parc.fr tout l’été aux randonneurs un menu complet mitonné par leurs cuistots à récupérer dans une cagette (20 €, sur réservation) dans les établissements partenaires. Ils sont deux à Moissac et deux à Auvillar, étapes clés du GR®65 en chemin vers Compostelle. L’opération s’est même étendue cette année à 18 circuits PR® autour de cette dernière commune, incluant des restaurateurs de Donzac, Valence-d’Agen et Mansonville. > officedetourismedesdeuxrives.fr – tourisme-moissac-terresdesconfluences. fr - quercy-sud-ouest.com LE CHIFFRE. 214 C’est le kilométrage cumulé des 5 boucles du nouveau GR® de Pays Tours en Minervois, Saint-Chinian, Faugères, dans l’Hérault. Très accessibles, et chacune serpente sur 30 à 50 km (2 ou 3 étapes) entre caveaux et vignobles de diverses appellations viticoles. Une belle offre de slow tourisme –pendant itinérant des œnorandos – conçue par le Département, les offices de tourisme et communautés de communes concernées et, bien sûr, la FFRandonnée 34. > haut-languedoc-vignobles.com/GRP TARN-ET-GARONNE Cagettes en goguette Ce coquet sobriquet désigne l’initiative de trois offices de tourisme du Tarn-et- Garonne (Deux rives, Moissac-Terres des Confluences et Quercy Sud-Ouest) pour aider des restaurateurs touchés par la crise du Covid. Son principe : proposer

Bertrand Bodin

ÉVÉNEMENT Tous les arts sont dans la nature

C ’est dans le massif «haut en na- ture» des Cerces, à Névache (05), que Terre Sauvage plante sa tente cet été. Tipis, gradins en bois ou autres abris naturels vont constituer, du 2 au 4 juillet, le camp de base de son Terre Sauvage Festival. Calibré pour ne pas perturber la quiétude de la vallée de la Clarée, l’événement mise –à l’image du magazine– sur l’émerveillement pour scander la beauté et la fragi-

et spectacle vivant… ADN du maga- zine, la photographie est reine avec des ateliers, des conférences et des expositions de photographes natura- listes de renoms (Stefano Unterthiner, Jérémie Villet, Denis Palanque, Em- manuel Boitier, Thierry Suzan…). Des randos nature sont également prévues dans ce cadre idyllique en compagnie d’accompagnateurs en montagne et d’invités de prestige (Françoise Nys-

lité de la nature. L’art sous toutes ses formes y prend donc part. Installations de sculptures landart, projec- tions de films, ateliers bois ou dessin naturaliste (par Valentine Plessy et François Desbordes), concerts (Cyril Dion, Piers Faccini…), librai- rie éphémère, théâtre de rue

sen, Charles Berling, Lau- rence de la Ferrière, Béatrice et Gilbert Cochet, Stéphanie Bodet, Dominique Bourg…), avec qui vous pourrez aussi échanger lors de cafés- goûters ou débats. L’événe- ment s’annonce convivial, festif, intelligent et créatif. Réservez sans tarder ! AOÛT Le tour piéton du Grand Paris Abstrait à vos yeux, le Grand Paris ? Convoquez vos pieds du 19 au 29 pour en suivre le tracé des futures lignes de métro, prêtez l’oreille aux accompagnateurs ayant chacun leur sensibilité (culturelle, artistique, géographique...) et notez vos impressions sur l’itinéraire. Du concret (15 km par jour, gratuit, sur inscription) pour se faire une idée du territoire et penser la place qu’y tient le piéton. > enlargeyourparis.fr

> terre-sauvage.com/festival

JUILLET Pour les oiseaux

À Saint-Melany (07), œuvres permanentes et animations estivales font du sentier des lauzes un subtil mélange d’art et nature au service des patrimoines locaux… depuis vingt ans ! L’association gestionnaire les fêtera les 23 et 24 juillet en clamant son amour aux oiseaux par des balades ornithologiques, projections de films, concerts (Dominique A…), rencontres avec la philosophe Vincianne Despret et le jardinier-paysagiste Gilles Clément… > surlesentierdeslauzes.fr

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Tour du Mont Blanc

SENSIBILISATION Forêts : ne leur déclarez pas votre flamme ! E nviron 114 km 2 de forêts partent en fumée chaque année

Sanctuaires de biodiversité, épurateurs d’air, puits de carbone, temples du bien-être… Nos forêts sont vitales, mais menacées l’été par les incendies. L’homme y étant pour beaucoup, la sensibilisation bat son plein.

en France, soit plus que la superficie de Paris ! Sans surprise, deux tiers des surfaces incendiées le sont en zone méditer- ranéenne, plus chaude et sèche: outre la Gironde et les Landes, les dépar-

T rans f e r t s de bagages su r l ' i t i né ra i r e de randonnée my t h i que du Tou r du Mon t - B l anc EN TOUTE LEGERETÉ !

tements cumulant le plus de feux de forêt bordent la grande bleue. Le phénomène ne gagne pas forcément en ampleur, notamment grâce à une prévention et une lutte efficace mais, changement climatique oblige, il va gagner du terrain (remontant vers le nord-ouest), ainsi qu’en altitude (s’étendant à la moyenne montagne) et en durée (la saison des incendies passant de 3 à 6 mois). Toute- fois, 90 % des départs de feux étant d’origine humaine (chantiers, activités agricoles, mégots, barbecues, feux de camp…), notre vigilance peut limiter le risque d’incendie. Le ministère de la Transition écologique relance donc sa campagne de prévention chaque été, et ces bonnes pratiques sont relayées par les comités départementaux de randonnée hautement concernés. «Nous diffusons largement les décisions préfectorales de fermeture au public de certains massifs (Sainte-Victoire, Calanques, Alpilles…), nous sensibilisons nos animateurs à la problématique, nous avertissons les randonneurs à chaque occasion, commente Marianne Clarté, présidente de la FFRandonnée Bouches- du-Rhône. Il faut savoir qu’un feu peut couver des heures avant de s’embraser, que la prudence est demise, surtout par temps venteux, même sur unmassif peu boisé.» Enfin, ne pas divaguer hors des sentiers limite le piétinement et aide les forêts à renaître de leurs cendres. > feux-foret.gouv.fr

Tous l es j ou r s Tou t es l es é t apes Dans l es deux sens

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PAR ÉTIENNE HURAULT

ACTUS DE LA FFRANDONNÉE

REQUALIFICATION Cœur neuf pour le GR ® 37

Photos : D.R.

Sur la table de requalification depuis 2019, le GR®37 sort enfin du bloc (de granit). Coups de scalpel et poses de dérivation dans le tracé initial –allant de Vitré (35) à Pentrez (29) –, toilettage du nom et du balisage, démarches administratives… L’opération menée par la FFRandonnée Bretagne livre un nouvel itinéraire, baptisé «Cœur de Bretagne». Traversant la péninsule de l’intérieur, il relie désormais en 778 km et une trentaine d’étapes le Mont-Saint-Michel (50) à Camaret-sur-mer (29), extrémité de la presqu’île de Crozon, en passant notamment par la vallée des Saints. > bretagne.ffrandonnee.fr

M ajestueux « M » de falaises calcaires blanches dessiné dans un écrin vert de forêts et pâturages, le cirque d’Archiane vaut à lui seul le détour sur le GR ® 93. Ce dernier passe en son cœur et le transperce par la combe de l’Aubaise pour atteindre la plaine du Roi. Une porte royale vers le sud Vercors, servi sur un (haut) plateau, très prisée des randonneurs… et scellée d’une plaque commémorative en amont du hameau d’Archiane. « Avec le soutien des donateurs de la FFRandonnée et particulièrement en hommage à John Winter, fondateur de l’association Anglo-French Walks », indique-t-elle. Elle fait référence aux 3325 € collectés sur MonGR.fr grâce à la générosité des randonneurs. Et spécialement au don de cette association britannique – 1320 € tout de même! – versé à la mémoire de son fondateur disparu, épris de la beauté et de l’histoire du massif. Cette somme a permis la remise en état en 2020 d’un bon kilomètre du GR ® devenu difficilement praticable. La faute aux impétueuses eaux de ruissellement qui, en ravinant depuis le rocher d’Archiane, l’avaient rendu pentu, glissant, escarpé et accidentogène. Porté par le parc naturel régional du Vercors et la FFRandonnée Drôme, avec le Un tronçon tout neuf du GR ® 93 à l’assaut du Vercors INFOS DONATEURS

APPEL À DONS Passe, casse, passerelles !

Gerard Mrugala - FFR 71

soutien financier du conseil départemental et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le chantier fut l’œuvre de l’Office national des forêts. Reprise de l’assiette du sentier au brise-roche ou par banquette métallique, pose de renvois d’eau, création d’un contournement de la zone érodée… De lourds travaux mécanisés furent nécessaires pour rendre ce tronçon à nouveau accessible facilement à tous. > En savoir plus sur MonGR.fr

La FFRandonnée Saône-et-Loire a besoin de votre générosité pour sécuriser le GR®13 lors de sa traversée de la Canche dans les gorges qu’elle forme à Roussillon-en-Morvan (71). L’idée ? Remplacer par des passerelles deux passages à gué délicats, voire infranchissables à certaines périodes de l’année ou lors de lâchers d’eau du barrage EDF situé en amont. 4000 € sont nécessaires pour boucler le budget des travaux (construction et pose des structures en aval des gués, réhabilitation de chemins d’accès, etc.) chapeautés par la communauté de communes du Grand Autunois Morvan. > Faites un don sur MonGR.fr

JE DONNE SUR www.mongr.fr

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ACTUS DE LA FFRANDONNÉE

NOUVEAUTÉ Un titre pour les pratiquants occasionnels: la FFRandonnée franchit le pass

U n randonneur souhaitant marcher encadré, et profiter des avantages de la FFRandonnée trouve son bonheur en club via la licence fédérale. Celui détaché de la vie de club mais désireux d’aider aux actions globales (balisage, animation, etc.) préférera la licence comité. Quant au pratiquant en solo à la recherche d’une assurance spéciale « rando » tout en

À chaque rentrée son lot de nouveautés. Et pas des moindres pour cette année, avec le Pass Découverte. Ce titre de participation, décliné en trois durées de validité, se destine aux randonneurs occasionnels. Explication.

l’organisateur (club ou comité) d’un événement (manifestation, voyage, baptême, stage, etc.) s’il l’ouvre au grand public», détaille Cécile Legrand, responsable Adhésion à la FFRandonnée. Ce pass aura une validité d’un, sept ou trente jours au choix, sans limite de cumul ni nécessité de certificat médical, et intégrera une assurance responsabilité civile et accidents corporels, garantissant aux organisateurs qui accueillaient régulièrement des pratiquants lors d’événements exceptionnels que ces derniers seront désormais assurés. L’autre raison d’être du Pass Découverte, c’est de proposer une forme de pratique différente, de courte durée. «Cela devrait séduire d’anciens adhérents n’ayant pas repris leur licence par frilosité face à la crise sanitaire, ou des pratiquants d’un autre sport que cette dernière a orienté vers la rando, ou encore d’autres publics comme les vacanciers.», complète Cécile Legrand. Côté tarifs, la FFRandonnée a fait le pari d’un prélèvement fédéral bas (2 €/jour, 4 €/semaine, 8 €/mois) et du libre arbitre laissé à l’organisateur pour fixer sa cotisation, adaptée à l’offre.

soutenant les actions de la FFRandonnée, il opte pour le Rando Pass ® . Mais quid du randonneur lorgnant ponctuellement sur une initiation au longe côte ou un séjour raquettes, réservés aux licenciés? Il pourra désormais compter sur le Pass Découverte pour y participer. «Ce nouveau titre de participation sera proposé à des randonneurs occasionnels non adhérents par

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Coup de

PAR FLORIANE DUPUIS

Ben Mazué découvre la marche enfant, en famille. Cette passion ne l’a pas quitté depuis.

BEN MAZUÉ MARCHER POUR S’AFFRANCHIR

Antidote au flot de pensées parasites et à l’hyperconnexion numérique, la marche est pour l’auteur-compositeur- interprète un refrain quotidien. Dans sa chanson Quand je marche, il révèle l’intime de cette mécanique salutaire. Qui ouvre aussi des possibles créatifs.

C ’est pendant l’enfance que «On allait une fois par an dans les Landes, pour les vacances. À chaque fois, on faisait une grosse sortie dans les Pyrénées. C’étaient toujours des moments merveilleux : les discussions, les paysages, le gîte… Je n’ai que de bons souvenirs qui me reviennent. Mais je pense que mes parents n’auraient pas le même discours. Ce n’est pas toujours facile de faire marcher des enfants, et quoi qu’ils en disent à la fin, il y a des moments où il faut les tirer comme des boulets. J’en sais quelque chose, maintenant que je suis parent moi- même…» À l’adolescence, le vélo prend le dessus. «Le vélo, en ville, c’est la liberté pure. On va où on veut, pressé par personne, Ben Mazué fait ses premiers pas sur des sentiers. En famille, avec ses parents:

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Robert Goin

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RANDO GLOBE POLOGNE

SUR LES SENTIERS DE LA PETITE POLOGNE

L a Pologne a inventé le concept de montagne populaire. Dès les beaux jours, les derniers soubresauts occidentaux de la longue chaîne des Carpates sont littéralement pris d’assaut par des essaims de randonneurs avides d’exercice et de grand air. Une tradition qui remonte à l’État socialiste qui, pendant des décennies, a envoyé ses travailleurs s’aérer les bronches sur les sentiers des plus hauts reliefs du pays. Dans les stations thermales ouvertes au début du XX e siècle à destination d’une clientèle aristocratique, les gibus et les redingotes furent bientôt remplacées par les casquettes et les paletots d’ouvriers d’usine. Tout au sud de la province de Małopolska, l’une de ces stations a été réhabilitée et sert désormais de confortable camp de base pour explorer les douces montagnes calcaires du massif des Piénines. Les rues de Szczawnica, ses à bulbe entourés de grosses maisons ventrues, affichent l’humeur allègre d’une Bavière ancestrale bien éloignée des clichés occidentaux entretenus sur la Pologne. Avant de lever le camp, on ne manquera pas de lever le coude au comptoir du bar à eaux qui, pour restaurants aux terrasses piquetées de parasols, ses clochers d’église

Sur les crêtes entre Kasprowy Wierch (1 987 m) et le mont Giewont (1 894 m).

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Le massif des Trois Couronnes est la montagne emblématique de la région et tout visiteur se doit de la grimper.

chercheront plutôt le pissenlit de Pieniny, une espèce endémique du massif. Après deux cols et un peu plus d’une heure et demie de montée, le chemin conduit devant une guérite et son gardien qui vous réclame 6 złotys pour accéder au long escalier métallique menant à la plateforme sommitale de l’ Okrąglica –le pic des Trois Couronnes–, à 982 m. Depuis ce belvédère malmené par un vent impitoyable, le regard embrasse une vue imprenable sur les Tatras, l’autre grande chaîne polonaise. En contrebas, le ruban argenté de la rivière Dunajec jette ses boucles entre la Pologne au nord et la Slovaquie au sud. Côté slovaque, les toits de la chartreuse de Lechnitz éblouissent de vermillon la sombre forêt de feuillus et justifient son surnom autochtone, Červený Kláštor, le Monastère rouge. Côté polonais, des collines striées de terrasses aujourd’hui recouvertes de prairies à foin rappellent que jusque dans

une poignée de złotys, propose un large choix d’eaux minérales susceptibles de régler les problèmes de calculs rénaux ou d’ostéoporose. Ça ne peut pas faire de mal... Où que l’on soit dans les Piénines, le regard ne manque pas de s’accrocher aux chicots de calcaire d’une éminence boisée qui domine la plaine de plus de 500 mètres. Le massif des Trois Couronnes est la montagne emblématique de la région et tout visiteur se doit de la grimper. Depuis le village de Krościenko, à seulement 4 kilomètres de la station thermale, le sentier s’élance sous le couvert d’une hêtraie-sapinière hantée à l’automne par les «chasseurs» de champignons. Bolets, ceps, girolles, lactaires, bref tout ce qu’il faut pour une omelette digne de ce nom, font l’objet chaque année d’une traque sans merci. C’est un véritable sport national. Les amateurs de plantes rares

En haut à gauche : panorama depuis le sommet des Trois Couronnes. Photo du milieu : l’église gothique Saint-Michel- Archange, à Dębno, construite entièrement en bois et sans aucun clou, est inscrite sur la Liste du patrimoine de l’humanité de l’Unesco.

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